Comme prévu, des organisations de la société civile guinéenne, regroupées dans les « Forces Sociales », ont organisé une marche pacifique, pour protester contre la hausse du prix du carburant à la pompe.
Au cours de cette marche qui a eu lieu, ce mardi 10 juillet, au rythme carnavalesque, de son point de départ (le rond-point de la Tannerie), à l’esplanade du stade du 28 Septembre (son point de chute), les marcheurs ont été accompagnés par quelques leaders politiques de l’opposition.
Selon Thierno Mamadou Bah, président de la Nouvelle génération pour le changement (NGC) : « Nous sommes là en tant que citoyens, vous savez le gouvernement, dans son amateurisme, a augmenté de façon unilatérale le carburant à la pompe ».
Pour cet ancien journaliste reconverti en leader politique, « 25% d’augmentation sans que rien ne change ailleurs ; alors, le gouvernement veut justement faire payer les frais de son amateurisme au bas peuple. Nous sommes là pour dire non à cela ; pas en tant que politique, mais en tant que citoyen, (…) », renchérit-il.
Ahmed Kourouma, vice-president du parti GRUP, formation politique de Papa Koly Kourouma, présent dans la marche soutient que « c’est important pour nous d’être avec elle ».
« Ce que je dis de manière très clair, c’est que, ce qui n’ont pas détourné ne peuvent pas payer pour ce qui ont détourné ; point final. Le prix du carburant doit revenir à 8.000 GNF, parce qu’il en va du revenu de nos concitoyens. On ne peut plus continuer à payer pour ceux de la mal gouvernance, pour ceux qui pillent et ceux qui volent. Il y a d’autre niches fiscales, il y a d’autre moyens de faire entrer de l’argent dans les caisses de l’État (…) », conclut l’opposant.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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