La première session extraordinaire de l’année 2018, convoquée par décret N°D 2018/137/PRG/SGG du 07 Août 2018, par le président de la République, s’est ouverte, ce lundi 13 août. Les députés ont à nouveau repris le chemin du parlement guinéen, après un mois de congé.
Durant deux semaines, les élus du peuple vont examiner plusieurs projets de loi, parmi lesquels figurent le projet de Loi de Finances rectificative exercice 2018 et le projet de Loi relative à l’asile et à la protection des Réfugiés en République de Guinée.
Selon le ministre conseiller spécial du président de la République chargé des relations avec les institutions républicaines, Mohamed Lamine Fofana, durant cette session, l’Assemblée nationale va passer en revue l’exécution de la Loi de Finances initiale 2018, adoptée à la fin de l’année 2017. Cet exercice permettra d’apporter les corrections nécessaires que la conjoncture socio-économique a imposées au Gouvernement.
« Cette Session s’inscrit aussi dans le cadre de la mise en œuvre imminente, en tout cas pour l’exercice 2019, d’importantes mesures relatives à la redynamisation du travail gouvernemental visant le processus de la préparation du budget de l’Etat, tel que conçu au cours de l’Atelier gouvernemental du 4 Août dernier, sous l’égide du Premier Ministre Chef du Gouvernement », mentionne le ministre conseiller, M. Fofana, dans son discours.
Parlant des mesures d’ajustement que le gouvernement a volontairement décidé d’adopter, dans son discours d’ouverture le président de l’Assemblée nationale estime que c’est tout simplement par ces mesures qui vont remettre l’économie de notre pays sur le sentier d’une croissance forte, diversifié et inclusive.
Selon l’honorable Claude Kory Kondiano, ces mesures d’ajustement constituent « un défi que nous pouvons facilement relever. Nous pouvons le faire si nous acceptons de mettre la Guinée, notre pays, au dessus de toute autre considération, surtout celles qui aujourd’hui, ont très souvent tendance de privilégier entre autres : d’abord les intérêts personnels, ensuite les actions nocives visant à retarder, voire à empêcher tout acte susceptible de faire aller le pays de l’avant. C’est ainsi que beaucoup d’entre nous ne ménagent aucun effort pour empêcher toute action susceptible d’améliorer le climat des affaires, afin d’encourager les investissements nationaux et étrangers ».
A cela s’ajoutent « les déclarations qui incitent à la haine, à la division ethnique, toutes choses qui rendent difficile le dialogue sincère pour la paix dont dépend la bonne marche du pays dans tous les domaines ; notamment celui du développement de l’économie nationale », a fait savoir le président du parlement guinéen.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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