Censure

A 30 ans, elle tombe amoureuse d’un élève de primaire

Des mois durant, une trentenaire originaire en Dordogne, a rêvé de l’interdit. Cette employée communale a envoyé des lettres d’amour passionnées à un garçon de neuf ans, scolarisé dans l’école primaire et membre du parc de loisirs de Bassillac, où elle travaillait. En tout, elle aurait écrit 23 missives sur du papier coloré, où elle dessinait des cœurs. La correspondance aurait débuté à l’été 2013.

Les courriers, ont finalement été découverts par les parents de l’élève de primaire le 24 décembre dernier. Leur contenu estomaque le couple, qui porte plainte immédiatement. Dans un vocabulaire enfantin et un orthographe approximatif, selon «Sud Ouest» qui a révélé l’affaire, la jeune femme parlerait des baisers qu’elle aurait échangés avec le garçonnet, évoquerait son envie «d’avoir quatre enfants» avec lui et s’épancherait sur ses problèmes conjugaux. «Elle est même allée jusqu’à proposer à mon fils de fuguer avec elle », s’est émue la mère de famille.

Un rappel de la loi et une mise à pied pour l’employée

Pour l’heure, la plainte des parents n’a rien donné. L’employée aurait reconnu les faits, sans pour autant pouvoir les expliquer, selon la vice-procureur de la République. Son expertise psychiatrique a conclu qu’elle ne présentait aucune «anomalie mentale ou dangerosité particulière.» Elle a reçu un rappel de la loi, et a été mise à pied par la mairie de Bassillac.

Des conséquences loin d’être suffisantes pour les parents de l’enfant, qui souhaitent que justice soit rendu à leur fils, fortement traumatisé par cette sinistre histoire. «Elle a brisé son enfance. En un an, on a vu son comportement changer du tout au tout», s’est ému la mère de famille, toujours dans «Sud Ouest.» Depuis quelques mois, l’enfant, devenu «exécrable, ingérable, très agressif», selon sa mère, et est suivi par un psychiatre. Pour le «protéger» de «cette femme» et par crainte qu’il ne la croise, la famille espère déménager prochainement. Conseillée par une avocate, elle attend que la justice prenne en charge le dossier.

Source : Paris match

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