La ministre du Plan et du développement économique a procédé, mercredi 19 septembre, au lancement officiel du Cadre de Partenariat Pays (CPP) entre la République de Guinée et le groupe de la Banque Mondiale sur la période allant de 2018 à 2023.
Tenue dans un réceptif hôtelier de la place, cette cérémonie de lancement a connu la présence des membres du gouvernement, des cadres l’administration publique, des partenaires techniques et financiers, des représentants des partis politiques et du secteur privé.
Ce nouveau partenariat « stratégique » qui a été approuvé le 07 juin 2018 par le Conseil d’administration de la B.M. est un investissement attendu d’1, 500 milliards dollars sur les 5 prochaines années.
Selon Rachidi Radji, représentant de la Banque Mondiale en Guinée ce cadre est bâti sur trois piliers : « le premier c’est sur la gestion macro budgétaire et la gestion des ressources naturelles ; le deuxième c’est sur le développement, donc le capital humain et on entend par là l’éducation, la santé et la protection sociale ; le troisième qui est très important est pour la diversification, l’agriculture et la promotion des affaires. »
Parlant des obstacles dans l’application de ce programme, Rachidi Radji les a également classés en trois types, « premièrement c’est la stabilité macro et politique ; le deuxième c’est les questions de capacité institutionnelle et de mise en œuvre; le troisième c’est tout ce qui est au tour de la gestion fiduciaire, parce que nous la Banque on met de l’argent, mais nous devons rendre compte à notre Conseil d’administration… Et le dernier, c’est ce qu’on appelle l’inclusion, parce que le programme dit qu’il faut considérer d’aller à la base, c’est ce que nous avons entendu en préparant. On est allé sur le terrain et on a fait les quatre régions (Kindia, Kankan, Labé, Nzérékoré) ».
De son côté, la ministre Mama Kanny Diallo estime que ce nouveau cadre de partenariat pays dont les principales orientations sont pratiquement alignées sur le plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, est la preuve éloquente de l’excellence des relations entre le groupe de la BM et la République de Guinée. « En effet le PNDES à l’élaboration duquel la BM a pris une part active constitue un plan fédérateur de différents cadres stratégiques de la Guinée sur la période 2016-2020 », a-t-elle fait savoir.
Avant d’ajouter : « la particularité dudit cadre est l’appui à la transition vers une économie plus diversifiée, en s’attaquant aux multiples facteurs de fragilité, de conflit et de violence et la recherche de solutions pour les risques les plus immédiats… l’appui de la BM aux efforts du gouvernement se fera à travers des actions orientées vers les axes prioritaires qui visent à accroitre la capacité de résistance aux chocs économiques; développer l’agro-industrie, renforcer le contrat social et améliorer la fourniture des services de base; combattre le sous-emploi des jeunes; soutenir les techniques est faciliter l’accès au financement ».
Pour terminer, la ministre du Plan et du développement économique a réitéré que le gouvernement continuera à œuvrer pour l’atteinte de l’objectif principal qu’il s’est fixé dans le PNDES à savoir : « une croissance forte et inclusive afin d’améliorer les conditions de vie des populations. Il me semble important de souligner que le secteur privé qui occupe une place de choix dans notre politique de développement bénéficiera de l’appui et des garanties nécessaires à son développement dans le cadre de cette stratégie pays. »
Mohamed Kaba Soumah Guinee7.com