Comme nous le décrivions dans un précédent article, un pan du mur de l’aéroport international de Conakry-Gbessia, qui était devenu la décharge « officielle » des riverains et des PME de collecte des ordures du quartier Yimbaya-Permanence, s’est effondré, il y a quelques semaines de cela, vraisemblablement sous le poids des ordures.
Actuellement, ce sont les femmes qui vendent les pastèques en bordure de route qui forment désormais la nouvelle clôture de cet aéroport, qui devient vulnérable, vu que cette façade donne accès à la piste d’atterrissage des avions.
Cette absence offre une vue imprenable et panoramique sur la piste de l’aéroport. Depuis un certain nombre de jours, nous avons remarqué la présence d’un amas de sable et de granite, sans doute réservé à la reconstruction du mur effondré. Or, la reconstruction de ce dernier n’est toujours pas effective à ce jour ; une chose qui devrait pourtant être urgente.
La bonne question qu’il revient de se poser, c’est : à quand la reconstruction de ce mur ? Lorsqu’on sait que chez nous, on remet toujours à demain ce qui doit être fait maintenant.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com