Pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la Guinée, il reste des défis à relever pour organiser cette année les élections communales et communautaires, dont la date n’a pas encore été déterminée.
Parmi les défis figure un trou d’environ 13 millions de dollars américains pour l’organisation de ces scrutins, qui, selon la CENI, coûterait 31 millions de dollars (220 milliards de francs guinéens), a fait savoir samedi le directeur de la planification de la CENI, Pathé Dieng, au cours d’une conférence de presse.
Selon son budget 2014, le gouvernement guinéen doit mettre à la disposition de la CENI 18,8 millions de dollars pour l’organisation des élections communales et communautaires.
Un autre défi est le manque de statistiques fiables pour la maitrise de l’électorat guinéen, surtout dans les zones rurales, a affirmé M. Dieng.
L’institution électorale est à pied d’œuvre pour la correction des anomalies enregistrées lors des dernières élections législatives tenues en septembre 2013.
« Pour faire face aux nombreux défis, nous avons élaboré un document de vision globale dans la perspective des élections communales cette année et de l’élection présidentielle de l’année prochaine », a expliqué M. Dieng.
« Le fichier électoral est le socle des élections (…) il est à l’origine des conflits et des troubles sociaux en Afrique », a-t-il relevé.
La Guinée compte plus de 5 millions d’électeurs, soit plus de 50% de la population estimée à 10,6 millions d’habitants.
Les élections locales, initialement prévues dans le premier trimestre de cette année, concernent 304 communautés rurales de développement, 33 communes urbaines et plus de 2 900 quartiers et districts.
Xinhua