C’est avec fierté et joie que les travailleurs de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), à leur tête, le directeur général, Malick Sankhon, ont présenté au président de la République, Alpha Condé, ce mercredi 9 janvier, le premier équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Installé au sein du centre de diagnostic intégré à la CNSS, cet équipement de dernière génération va désormais permettre aux Guinéens de faire certaines visites sanitaires localement.
Dans son allocution, Malick Sankhon, s’adressant au président Condé, a déclaré : « Aujourd’hui, sous votre autorité, nous allons mettre à la disposition des usagers, cet équipement d’imagerie par résonance magnétique, qui par sa caractéristique de haut champ, est une première dans notre pays. Il permettra une nette précision dans le diagnostic de plusieurs pathologies et va contribuer à la réduction des évacuations sanitaires, surtout celles liées aux besoins de diagnostics fiables ».
Il a par ailleurs rappelé : « A l’arrivée du président Alpha Condé, la base du plafond des cotisations était à 67.000 FG par trimestre », cependant, il se réjouit qu’ « aujourd’hui, grâce à la bienveillance du président de la République, nous sommes passés de 67.000 FG à 440.000 FG, soit le SMIG guinéen. Et avec la revalorisation, nous avons aujourd’hui la fierté de dire, la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale, grâce à l’appui de son conseil d’administration et de la tutelle, est déterminée, aujourd’hui plus qu’hier. Après 5 ans de bataille, ce qui va à partir du mois d’avril porter les pensions de 440.000 FG à plus de 600.000 FG le minimum. Aussi, nous comptons mettre tout en œuvre pour livrer, dans un bref délai, l’hôpital des travailleurs de Guinée voulu par monsieur le président de la République, Professeur Alpha Condé ».
Le président Condé apparemment heureux de cette action, s’est exprimé sur son importance : « Il est extrêmement important que la Guinée puisse se doter des moyens médicaux afin que l’ensemble des Guinéens bénéficient des soins qu’ils peuvent avoir au Maroc, en Tunisie ou en France. Nous sommes très heureux que la Caisse nationale de sécurité sociale soit située dans cette voie, car avec l’IRM, beaucoup de maladies qu’on ne pouvait pas découvrir avant, on peut les découvrir aujourd’hui. Donc, je félicite le directeur du CNSS et tous les employés pour ce progrès ».
Il a aussi ajouté : « Si je félicite la Caisse, il y a aussi deux insuffisances que j’ai toujours dit au directeur général de la CNSS. La première : en principe, tous les gens qui travaillent en Guinée doivent être assurés à la Caisse nationale. Or, on est extrêmement loin de cela. Je ne crois même pas, en dehors des fonctionnaires, que 30% des employés du privé soit à la Sécurité sociale. Cela, beaucoup de gens sont responsables : l’administration du travail qui doit veiller à ça , les syndicats qui doivent défendre les travailleurs doivent savoir si dans chaque usine, les travailleurs sont assurés à la Sécurité sociale. La deuxième est que dans beaucoup de pays dans le monde, les fonds de pension contribuent beaucoup au développement du pays (….) Votre participation économique doit être beaucoup plus importante. Mais cela n’est pas possible si vous n’avez pas suffisamment d’adhérents. Donc, j’espère qu’avec votre dynamisme et vos partenaires, vous allez pouvoir lever ces handicaps ».
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com