Lors de son passage à l’assemblée générale FOUTI-LAFIDY (entretien autour d’un plat traditionnel), ce dimanche 13 janvier à Matoto PA, le ministre des Mines et de la Géologie, s’est prononcé sur l’affaire des « 191 millions » pour certains et « 191 milliards » pour d’autres qui auraient disparu entre son département, la douane et le trésor public. Pour Abdoulaye Magassouba, aucun franc n’a disparu parce que : « Premièrement, le ministère des Mines ne collecte pas les impôts pour l’Etat c’est une autre branche de l’administration qui le fait. Donc, quand ont dit entre le ministère des mines et la douane je ne sais pas d’où ça vient. La deuxième chose que je voulais préciser, les sociétés minières, contrairement peut-être à certaines imaginations, sont généralement des sociétés multinationales qui ont des règles. Donc, quand vous devez payer de l’argent à l’Etat vous le faites par virement bancaire. Donc, il ne s’agit pas des gens qui ont des sacs d’argent, qui viennent les déposer à la douane. Non! Ça ne se passe pas comme ça. Ces des grandes multinationales qui ont des règles et dans ces règles, il y a des règles anti-fraudes qui les obligent à payer directement par virement bancaire », a déclaré le ministre des Mines, Abdoulaye Magassouba, sous un hangar rempli de jeunes.
Le chef du département des Mines en Guinée, a tenu à rappeler à ces jeunes que: « la Guinée est depuis 2014, pays conforme à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives. Chaque année, ils font la réconciliation entre les payements déclarés par les sociétés minières et les payements reconnus par les administrations. Ils font une réconciliation totale. Donc, quand on parle de 191 milliards, ce n’est pas un petit montant. »
Plus loin, le ministre Abdoulaye Magassouba, rassure qu’actuellement en Guinée, « le système en place ne permet pas que quelqu’un traîne l’argent qui est destiné au trésor public, à la douane ou aux impôts avec lui dans la ville. (…), la transparence est totale maintenant dans le secteur minier. Toute les conventions vous les avez en ligne. C’est très clair, ça passe au parlement, en conseil des ministres, il n’y a aucune convention que vous verrez signée entre quatre murs par un ministre », a-t-il laissé entendre.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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