Ce mardi, plusieurs leaders politiques se sont retrouvés au siège du Parti pour l’Espoir et le Développement National (PEDN) du l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté. Ce sont : Sidya Touré, président de l’Union des forces républicaines (UFR), Dr Ousmane Kaba, président du PADES, Bah Oury, vice-président exclu de l’UFDG, et d’autres leaders politiques non membres de l’opposition dite républicaine.
Pour en savoir plus sur cette rencontre qui a eu lieu au lendemain de la mise en place de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), ce mercredi 16 janvier, la rédaction de Guinee7 a contacté le président du Mouvement UFDG-Renouveau, Bah Oury, qui a participé à réunion.
Guinee7 : Hier, plusieurs leaders politiques se sont retrouvés au siège du PEDN ; quel était l’objectif de la réunion ?
Bah Oury : Ce n’est qu’une réunion préliminaire, informelle, de prise de contact et d’échanges, pour savoir comment envisager le conteste actuel et l’évolution démocratique de notre pays.
Est-ce qu’un bloc politique est en vue ?
Non, laissons les choses se faire pas à pas. Il ne faut pas se presser. Il ne faut pas avoir les choses comme si cela doit se construire contre quelqu’un ou contre d’autres. Il faut envisager ce qui va dans le sens de l’intérêt de notre pays, de sa stabilité, de l’approfondissement du processus démocratique et puis de la mise en force des valeurs partagées qui sont : la fraternité entre tous les Guinéens, des dynamiques de réconciliation nationale, des esprits de service public, pour lutter contre la mauvaise gouvernance et veiller à ce que quel que soit ce qui devra être demain, que les Guinéens n’aient plus peur d’alternance ou de processus politique. Qu’on rassure les Guinéens, qu’on rassure l’étranger et qu’on projette pour construire un pays uni, un pays qui doit rattraper son retard dans tous les domaines.
Est-ce que la réunion informelle, comme vous le dites, a été élargie aux autres partis membres de l’opposition dite républicaine?
Non ! C’est une réunion dite informelle donc, laissez les choses se faire, les gens sont en train de réfléchir, d’envisager comment envisager l’avenir, qu’est-ce qu’il faut construire, comment le construire, quelle méthode faut-il mettre en avant ? Parce qu’il faut éviter les erreurs du passé. Il faut éviter de rentrer dans les clivages qui ne feront que voir cette dynamique comme opposée à tel groupe ou à tel autre. Moi, je dis ce que je pense, comme je sens et comme je le souhaite. Je veux qu’on définisse le socle minimum sur lequel les projections politiques doivent partager, pour que ce pays désormais avance dans le cadre réel stabilité (…)
Au-delà de vous, Sydia Touré, Dr Ousmane Kaba et le PEDN, est-ce qu’il y a d’autres partis politiques qui ont participé ?
Réunion informelle, je n’en dirai pas plus ; parce c’était une réunion informelle et préliminaire. Mais personnellement, je veux que le débat qui va être esquissé dans les semaines à venir s’adresse à tous les Guinéens, peu importe leur position actuelle. Qu’ils soient de la mouvance, qu’ils soient de l’opposition dite républicaine, qu’ils soient de la société civile, qu’ils soient militants ou non militants, il faudrait que le débat aille vers l’émergence d’un contrat social et politique nouveau, pour que les Guinéens aient l’espoir que l’avenir est en train d’être en belle vue.
Le prochain rendez-vous est pris pour quand ?
Nulle part, je ne sais pas d’abord. Il ne faut pas aller vite en besogne ; laissons les choses se faire. Vous êtes trop pressés.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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