12 ans après les événements de janvier février 2007, les victimes de la répression de la journée du 22 janvier 2007 attendent toujours que justice soit rendue et que les coupables payent de leur forfaiture.
A l’occasion de la commémoration de ce triste anniversaire, ce mardi 22 janvier, Kabinet Sylla, père d’un jeune qui a été tué dans la matinée du 22 janvier 2007, à Lambanyi, a déclaré qu’il se considère comme des oubliés, parce que personne ne parle de ces événements.
« J’ai perdu mon enfant du nom de Fodé Kaba Sylla, dans ces événements du 22 janvier. Mais depuis lors, personne ne parle de ces événements douloureux. On se considère comme des oubliés, parce que les syndicats qui ont appelés à cette marche sont proches du gouvernement aujourd’hui, et nous, on est oubliés. J’entends les noms de beaucoup d’événements dans les radios, mais jamais du 2007.
« Mais je veux que le gouvernement nous fasse savoir, maintenant, quel est notre droit en Guinée? Ou bien qu’ils nous disent clairement que, nous, nous n’avons pas de droit. Il faut qu’ils nous disent sur quel pied l’affaire du 22 janvier marche, parce qu’après les événements, on avait appris qu’une plainte a été portée, qui est toujours sans suite. Et aujourd’hui, même ceux qui sont vivants ne sont pas assistés », a regretté ce père de victime.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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