Censure

Enseignement supérieur / Abdoulaye Yéro Baldé fait l’état des lieux sur son département

Face à la presse, ce lundi 4 février, dans un complexe hôtelier de Conakry,  Abdoulaye Yéro Baldé,  ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a fait le point sur l’état de son département, de 2010 à 2018.

Après avoir planté le décor, en présentant son ministère, le ministre Baldé a listé entre autres : « l’insuffisance et la vétusté des infrastructures et équipements ; la non maitrise des effectifs des étudiants ; l’absence de vision stratégique ; le vieillissement de la frange la plus qualifiée du corps enseignant… » Comme les problèmes auxquels lui et son équipe ont fait face, dès leur arrivée aux rennes dudit département.

Plus loin, il a élargi son exposé sur les réformes engagées dans le cadre de l’élaboration d’« un document de politique » ; à cet effet, il  a fait notifier de façon assez exhaustive, six axes dont : « l’amélioration de la gouvernance ; l’amélioration de l’accès et de l’équité aux études supérieures, le développement de la qualité ; le développement des compétences et la motivation du personnel ; le renforcement du volume, de l’efficacité et de l’efficience du financement et la promotion de la coopération scientifique et technique ».

Développant ces six axes mentionnés plus haut, il a développé au compte du premier : « la mise en place progressive des conseils d’administration ; l’orientation en ligne des bacheliers, à travers la plateforme GUIPOL». Au compte du deuxième axe, il a évoqué « l’investissement de 410 milliards GNF dans la construction d’infrastructures et achat d’équipements sur un besoin à moyen terme de 4.200  milliards ; rénovation et équipements du laboratoire du laboratoire intermédiaire de l’Institut Pasteur en attendant la construction prochaine du nouvel Institut Pasteur de Guinée ; le tout à l’université Gamal Abdel Nasser ; mise en place d’un fonds pour le soutien des filles et femmes de l’enseignement supérieur ». Ensuite pour l’axe 3 : « la transformation de la faculté de médecine, pharmacie et odonto-stomatologie en faculté des sciences et techniques de la santé, ayant en son sein les formations paramédicales ; création et opérationnalisation de l’autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ), qui est un organe de régulation, d’accréditation et  de promotion de la culture de la qualité, ayant deux principales missions ». A propos de l’axe 4, il a signalé « le passage en grade supérieur de 1.652 enseignants-chercheurs et chercheuses dont 258 de rang magistral, la formation de plus de 400 enseignants-chercheurs en master et doctorat dans le cadre de la mise en œuvre du projet stratégique 1.000 PhD et 5.000  masters ». Pour le cinquième axe, Yéro Baldé a indiqué : « le financement de 9 projets par le BOCEJ, à hauteur de 4 milliards GNF par le projet ; réduction de la prise en charge des boursiers dans les IES privées ». Enfin pour le sixième axe, « la création de la filière logistique et transports à Sonfonia, avec l’appui d’entreprises  privées spécialisées dans le domaine ; mise en œuvre de l’accord entre la SGBG et l’ULGC-S pour la formation en banque et finance… »

Cependant, après avoir fini cet exercice, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a estimé que plusieurs défis restent à relever, c’est dans ce cadre qu’il a projeté dans l’avenir plusieurs projets, dans différents domaines, notamment « le développement des infrastructures universitaires ; la création de l’Académie des sciences de Guinée ; mise en place du projet Mamou Valley, avec la construction de l’unité d’assemblage des tablettes et autres outils technologiques ; la mise en place d’un Fonds  national de l’enseignement supérieur ; la finalisation de l’étude sur le schéma directeur informatique du ministère ; la réforme des formations en ingénierie ; mise en place d’un réseau de transport universitaire ».

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com 

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