Censure

Sécurité / 31 officiers et sous-officiers (police, gendarmerie et douane) outillés en contrôle de l’immigration irrégulière

Ce sont 31 officiers et sous-officiers de la police, de la gendarmerie nationale et de la douane qui ont bouclé leur stage de formation, ce vendredi 8 février, à l’école de la gendarmerie nationale de Sonfonia. Cette formation s’inscrit dans le cadre du contrôle de l’immigration irrégulière. Elle est financée par l’Union européenne et exécutée par la Guardia civil espagnole.

Pour le chef du projet, Antonio Mourcera Segura, ce stage sur le contrôle de l’immigration illégale, bien que le partenaire du projet est la gendarmerie nationale, « le stage a été ouvert aux agents impliqués dans le contrôle frontalier, dont la police des frontières et la douane. Il a été question de renforcer les capacités de la gestion des frontières, synergie du travail qui sont si important pour la sécurité. Cette formation était en théorie et en pratique. L’immigration irrégulière est un phénomène complexe qui constitue pour tous les agents impliqués, un véritable défi, surtout en sachant qu’il peut être lié à d’autres activités de criminalité frontalière », a-t-il déclaré.

De son côté, l’ambassadeur du Royaume d’Espagne en Guinée, José Leandro Consarnau Guardiola, a déclaré que : « Depuis le début de cette année, l’Espagne s’est impliquée encore plus dans le domaine de la sécurité avec nos amis guinéens. La semaine dernière, notre ministre de l’Intérieur est venu en visite officielle en Guinée, et cette semaine, un groupe d’ambassadeurs de l’Union européenne, chargés des affaires de migration, est présent en Guinée. Le déroulement de cette formation dans le cadre du Blue Sahel montre l’importance que nous accordons au phénomène de la migration, mais surtout à la formation des officiers dans le domaine de la sécurité en Guinée. Je suis particulièrement heureux que dans cette formation, se trouvent rassemblés les trois corps de la douane, de la gendarmerie et de la police ».

Pour sa part, le Général Ibrahima Baldé, haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, estime que cette formation marque le début d’un long processus entre les forces de défense et de sécurité guinéennes et la Guardia civil espagnole, dans le cadre de la gestion des frontières, mise en œuvre par le projet Blue Sahel, sur financement de l’Union européenne et du royaume d’Espagne.

« Ces stages visent donc pour l’essentiel à outiller les forces de sécurité des méthodes et techniques de gestion et de contrôle de l’immigration illégale, de la criminalité transfrontalière, à travers notamment la lutte contre la circulation illicite des armes légères et de petits calibres, des munitions, des explosifs, des substances chimiques, biologiques et radiologiques, des trafics d’êtres humains, l’exploitation et le trafic des espèces protégées, le trafic de la drogue, de faux médicaments et de véhicules volés », a expliqué Gal Ibrahima Baldé.

Poursuivant, le patron de gendarmerie nationale a tenu à préciser que « cette formation est en adéquation avec le Programme de réforme du secteur de sécurité et de promotion de l’État de droit contenu dans le projet de société de Son Excellence Monsieur le Président de République ».

Bhoye Barry pour guinee7.com
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