Ce vendredi, au siège du PEDN, à Ratoma, dans la commune du même nom, la Convergence de l’opposition démocratique a signé sa charte. Parmi ces signataires figure l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré. Après le protocole de signature, l’ancien Haut représentant du chef de l’Etat s’est prêté aux questions des journalistes présents sur les lieux.
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Quel est l’objectif de cette nouvelle coalition ?
C’est la énième fois que cette question est posée. Nous avons signé cette alliance pour faire prévaloir la démocratie dans notre pays, en restant dans l’opposition. Nous allons travailler avec les engagements des uns et des autres pour essayer de faire avancer ce pays. Je crois que chacun doit respecter ses engagements, parce que nous formons un groupe dans ce cadre-là et surtout ce n’est contre personne d’autre, compte tenu du fait que nous devons arriver à l’alternance en 2020.
Pourquoi Cellou n’est pas dans cette alliance ?
Il faut demander à Cellou !
Vous parlez d’alliance, qui sera votre candidat pour l’alternance ?
On est vraiment très loin de tout ça. Tous ceux qui sont ici, sont en mesure d’être candidats à l’élection présidentielle. Nous voulons éviter ce genre de structures où nous avons un chef de ceci ou un président de celà. Ce sont des partis libres et qui chaque fois, vont prendre des décisions que vont avancer les uns et les autres. Il n’y a pas de candidat prévu dès maintenant pour ce genre de trucs. Peut-être qu’on sera candidats en même temps. En attendant, on n’en est pas là, nous sommes en train d’approfondir les questions sur la démocratie dans notre pays. Peut-être qu’un jour on se retrouvera avec l’opposition républicaine, pourquoi pas ?
À la veille de la présidentielle de 2015, vous avez défendu l’idée d’une candidature unique, est ce que vous voulez anticiper ?
On n’est pas là. Mais tout peut advenir, à condition que nous restions dans le cadre de ce que nous venons de dire, c’est-à-dire l’approfondissement de la démocratie, le respect de la loi et des instructions, combattre tout ce qui peut dégrader et le climat politique, économique et social.
L’opposition est émiettée, est ce que ça ne vous fragilise pas?
Dans tous les pays, les oppositions son émiettées. Le moment venu, peut-être qu’on ne le sera plus.
Une synthèse de Bhoye Barry pour guinee7.com
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