Les associations de presse notamment l’Aguipel (association guinéenne de la presse en ligne) et la Haute autorité de la communication se battent comme de beaux lions pour faire libérer Lansana Camara, poursuivi pour ‘‘diffamation par voie de presse’’, par le ministre de la Justice. Hier, les négociations avaient abouti à une ‘‘liberté provisoire’’ pour le journaliste. Ce qui devrait être concrétisé ce samedi ou plus tard, lundi.
Mais ‘‘la liberté ne peut être provisoire. En revanche, la détention peut l’être’’, nuance ce matin, le juriste Mamadi 3 Kaba.
Le juriste explique que ‘‘conformément à l’article 132 de la Loi organique 002 portant sur la liberté de la presse, l’accusation (diffamation) portée contre le journaliste Lansana Camara ne figure pas parmi les cas pouvant faire l’objet d’arrestation préventive ou de détention provisoire’’. Avant de conclure : ‘‘Ce vice dans la procédure doit impacter le fond.’’
Focus de guinee7.com