Longtemps attendue, la loi sur la parité entre les hommes et les femmes dans les instances de décision a été adoptée à l’unanimité des députés présents à l’Assemblée nationale, ce jeudi 2 mai. C’était à l’occasion de la plénière du jour.
La présente loi, après amendement, comprend huit articles : L’article premier pose la règle de la parité ; l’article 2 détermine le champ d’application de la loi; les articles 3, 4 et 5 définissent les mécanismes de mise en œuvre de la parité ; l’article 6 prévoit les sanctions applicables en cas d’inobservation des règles sur la parité, ainsi que les voies de recours disponibles à cet effet ; l’article 7 encourage les partis politiques, coalitions de partis politiques et candidatures indépendantes à mettre en œuvre, à leur niveau la règle de la parité ; l’article 8, enfin, concerne les dispositions finales.
Selon le vice-président de la commission loi au parlement, l’honorable Amadou Diallo qui a lu le rapport, l’article dit que : « la parité s’applique à toute liste de candidature aux élections nationales et locales, ainsi que pour l’exercice de fonctions électives dans les institutions publiques. »
Pour le collectif des députés portant la proposition de loi sur la parité, la parité homme/femme est une condition essentielle du développement durable. Il ( le collectif, ndlr) soutient qu’il est temps de rompre avec le silence, à propos des discriminations basées sur le genre et de favoriser l’égal accès de tous aux mandats électoraux et aux fonctions électives dans les institutions publiques.
Il reste à savoir si cette loi sera appliquée dans toute sa rigueur. Surtout au sein des partis politiques et des plus hautes fonctions.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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