C’est lors de la célébration de la 26ème journée de la liberté de la presse, qui s’est déroulée ce vendredi 3 mai, dans un complexe hôtelier de la place, que le ministre d’Etat, ministre de la justice, garde des sceaux, s’est exprimé sur le cas du journaliste Mohamed Koula Diallo, tué par une balle en 2016.
Selon le ministre Cheick Sako : « il y a eu un jugement de première instance, un jugement qui n’a satisfait personne, et c’est inadmissible en matière criminelle. Il y a eu appel, donc l’affaire va être jugé et rejugé par la chambre criminelle, la cour d’appel. J’ai donné des instructions au procureur général pour que l’affaire soit audiencée assez rapidement. On espère que pendant cette deuxième audience qui va passer devant la cour d’appel qu’on pourra connaitre le ou les auteurs de l’assassinat de ce journaliste. Ça sera bien pour la partie civile, c’est-à-dire la famille, ça sera bien aussi pour les journalistes notamment le media pour lequel il travaillait. Ce n’est pas acceptable que quand on tue froidement quelqu’un notamment un journaliste en exercice de son activité, qu’on ne puisse pas déceler la chose. Mais voyez-vous la justice elle est ce qu’elle est. Donc, l’audience de première instance est terminée, l’audience d’appel va nous montrer effectivement la vérité de cette histoire pour que tout le monde soit enfin en paix. »
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com