Au cours de la Journée mondiale de la liberté de la presse, au compte de laquelle il a représenté le président de la République, le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie et des PME, Tibou Kamara, s’est exprimé sur la liberté de la presse.
Ce n’est pas l’Etat souvent qui porte plainte, mais ce sont des citoyens
Il a rappelé à l’endroit des uns et des autres qu’« aujourd’hui, il faudrait déjà se réjouir qu’à ce jour, qu’il n’y ait pas de journaliste qui soit en prison dans notre pays. Nous souhaitons qu’il n’y en ait pas. Mais il est évident que la liberté de la presse n’exclut pas que les citoyens, lorsqu’ils estiment qu’ils sont lésés dans leur droit, qu’ils fassent recours aussi bien devant la HAC que devant la justice. Parce que c’est cela aussi, malheureusement, l’état de droit. Ce n’est pas l’Etat souvent qui porte plainte, mais ce sont des citoyens, qui sont aussi bien dans l’Etat, dans la société civile, qui portent plainte, parce qu’ils estiment avoir été lésés dans leurs droits. C’est une exigence de l’état de droit et c’est un fonctionnement normal dans la pratique démocratique ».
il n’y a pas de liberté dans la précarité
Ensuite, il a dit que : « J’insiste, il n’y a pas de liberté dans la précarité, il n’y aura jamais d’entreprises de presse dynamiques et performantes sans les ressources nécessaires à son épanouissement. Je souhaiterais, comme par le passé, que les journalistes explorent en leur sein, les voies et moyens, pour mettre de l’ordre et de la discipline en leur sein. Aussi bien pour leur image que pour avoir des relations paisibles avec le reste de la société. »
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com