Censure

Liberté de la presse en Guinée / le ministre Cheik Sako rassure de préserver le régime de la dépénalisation des délits de presse

A l’occasion de la 26ème journée dédiée à la liberté de la presse dans le monde, ce vendredi 3 mai, le ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des sceaux, Cheik Sako lors d’un panel qu’il a animé sur le thème lié à la « sécurité des journalistes sur le terrain », a assuré de sauvegarder la liberté consacrée à cette corporation.

Il a tout d’abord expliqué et rassurer à l’occasion que : « monsieur le modérateur, vous parlez des journalistes menacés. Menacé par rapport à quoi ? Voyez-vous en république vous avez des corps constitués, vous avez la police, vous avez la douane, vous avez la justice, vous avez l’enseignement. C’est ce qui fait une république. Il y a une interdépendance entre tous ces corps là, au nom de la république, au nom de la constitution. Vous insérez les journalistes dans ce magma, le journaliste n’est pas mieux que les autres, simplement le journaliste a une spécificité, il y a une loi dans ce pays qui protège l’intégrité de sa profession, heureusement qu’on a cette loi. Alors contrairement à ce qui se dis dans la cité, je me battrais pour que cette loi ne bouge pas. Concernant la dépénalisation. »

Et de conseiller par ailleurs à l’endroit des journalistes : « L’indépendance des journalistes, l’indépendance des patrons de presse est lié à l’aspect économique et financier. On en rencontre chez nous, il n’y a pas que chez nous. Dans les autres pays d’Afrique, vous voyez la même chose. Même en France, il y a des journalistes alimentaires. Ce qui est important c’est qu’il faut que le journaliste est un minima son indépendance, par rapport au pouvoir économique, une indépendance dans un pays ou tous les gens qui se pavanent avec leur richesse et leur poitrine pour dire je peux faire ceci ou cela, parce qu’ils ont de l’argent. Il faut résister à cela, l’indépendance par rapport aux pouvoirs politique. Moi je suis ministre, mais je n’hésite pas à la dire. A un moment si vous avez des informations, évidemment vérifiez vos informations, sinon, cela devient de la diffamation. Mais dès lors que l’information est vérifiée, faut pas hésiter, il faut la donner. Libre aux grincheux qui ne sont pas contents. »

Abdou lory Sylla pour Guinee7.com

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