Dr Ousmane Sylla, ambassadeur de Guinée auprès des pays du BeNeLux et de l’Union Européenne à Bruxelles, depuis l’apparition de la fièvre Ebola en Guinée, début 2014, est sur tous les fronts pour mobiliser la communauté internationale en vue d’appuyer le programme du gouvernement guinéen dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
Dans cette dynamique, l’ambassade de Guinée à Bruxelles a réussi à obtenir le soutien des gouvernements de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg pour aider la Guinée à travers des fonds mis à la disposition de Médecin Sans Frontières (MSF) Belgique. Dr Sylla ne s’est pas limité à ces trois pays. A plusieurs reprises, il a pris contact avec les Directions de l’Union Européenne pour demander leur assistance à la Guinée pour faire face à cette épidémie mortelle. Résultats : l’Union Européenne avait sensiblement augmenté son aide à la Guinée pour lutter contre Ebola en l’accordant 1.100.000 euros. Le gouvernement du Grand Duché de Luxembourg avait aussi accordé 100.000 euros à MSF Belgique en vue d’aider la Guinée à lutter contre cette épidémie.
En diplomate endurci, au moment où au sommet des USA-Afrique à Washington, le Président guinéen lançait un appel à la communauté internationale, le Dr Ousmane Sylla, s’est encore mis à la tâche pour mobiliser, au cours d’une réunion tenue le 12 août 2014, au siège de l’ambassade à Bruxelles, les ambassadeurs des pays de Mano River Union et du Ghana. L’ambassadeur du Nigeria a décidé de rejoindre ce groupe. A cette réunion, les ambassadeurs présents ont décidé de coordonner leurs activités et de mener ensemble d’autres démarches envers les gouvernements de Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg ainsi que l’Union Européenne et les autres Institutions Internationales pour une intensification de leurs appuis aux pays de l’Afrique de l’Ouest dans la lutte contre l’épidémie à virus Ebola. Ensemble les cinq ambassadeurs ont décidé aussi de sensibiliser à nouveau toute la Communauté Internationale et les différents pays résidant à Bruxelles, pour une manifestation commune de soutien aux populations de l’Afrique de l’Ouest où le virus Ebola, malgré les efforts consentis, a fait plus de 1000 morts. Au terme de cette rencontre, les cinq ambassadeurs ont convenu de mobiliser les Groupe des pays ACP, que la Guinéenne préside actuellement jusqu’au 31 janvier 2015, en vue rendre plus efficace leurs actions auprès des Institutions Internationales.
Pour rappel, dès l’apparition de la fièvre Ebola en Guinée, Dr Sylla, lors d’une rencontre d’informations regroupant de nombreux compatriotes autour des autorités de l’ambassade le 30 mars 2014, avait expliqué des dispositions et des mesures prises par le gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’Etat, le Pr. Alpha Condé, pour lutter contre cette maladie. Avant de lancer un appel :« Face à cette maladie, qui n’a ni vaccin ni médicament, je lance un appel à l’ensemble de la communauté guinéenne du BeNeLux, de collecter des fonds pour venir en aide à nos compatriotes touchés par cette épidémie »
Cet appel a été bien entendu. Car le 20 avril 2014, des Guinéens de Belgique, sous la direction de notre compatriote Lansana Bea Diallo, une journée de mobilisation et de collecte de la communauté guinéenne de Belgique pour lutter contre la fièvre ébola en Guinée a été organisée dans Salle Solvay, située la Rue Prince Albert N° 44 1050 à Ixelles (Bruxelles).
Cette journée de mobilisation qui a connu la présence de Laurette ONKELINX, ministre belge des Affaires sociales et de la Santé publique, a concrètement permis de collecter un conteneur de matériels médicaux, des masques de protections notamment des gans, et d’un montant symbolique pour venir en aide aux malades et aux familles des victimes du virus Ebola en Guinée. Cette collecte a aussi connu une contribution symbolique de l’Ambassade de Guinée.
En initiant cette autre offensive diplomatique Dr Ousmane Sylla, en sa qualité de président groupe des ambassadeurs des pays ACP, mobilisera davantage la Communauté Internationale pour aider les pays de l’Afrique de l’Ouest à efficacement lutter contre cette épidémie qui a causé la mort de 1069 personnes sur 1975 cas (confirmés, suspects ou probables), essentiellement en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, dont trois morts au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique. Un exemple à encourager et à suivre.
SACKO Mamadou