Après avoir fait l’objet d’un accueille pas très chaleureux, dimanche dernier, dans la localité de Kaporo, où des jeunes les accusaient de faire la promotion d’un troisième mandat, les membres de la COBAG (Coordination pour l’orientation de la Basse Guinée), à leur tête Malick Sankhon, ont été reçus, ce vendredi 5 juillet, au domicile de Elhaj Doungou Lamine Soumah, le Kountigui de Kaporo.
Ayant accompli ses obligations religieuses à la mosquée de Kaporo, Malick Sankhon a déclaré que : « Quand vous communiez avec vos parents, on est toujours très heureux. Kaporo, moi j’ai grandi ici. J’ai plein de promotionnaires ici, puisque j’ai fait mes études à Ratoma. Je suis heureux d’avoir effectué mes obligations religieuses ici. L’imam nous a fait part des besoins de la mosquée. La mosquée a besoin de tôles. Par la grâce de Dieu, nous allons nous concerter avec mes amis de l’Association des anciens élèves de Ratoma et ensemble, inch Allah, nous allons trouver une solution et nous viendrons remettre les tôles à la mosquée de Kaporo ».
Tout en ironisant sur le fait qu’« ici on ne parle pas politique ! Je prie toujours pour l’unité entre les Guinéens. Je prie aussi pour que le Syli national gagne le dimanche ».
Au domicile du Kountigui, c’est avec honneur et ferveur que ladite délégation a été reçue par les sages et les jeunes de la localité.
A l’entame des propos, le porte-parole de la délégation conduite par Malick Sankhon a fait savoir que l’objectif de la visite du dimanche dernier, n’était pas politique. Mais qu’ils venaient à la demande du Kountigui de Kaporo, qui s’inquiète des relations entre les fils et filles de la Basse-Côte.
Chose à laquelle les jeunes et sages de la localité ont répondu positivement et présenté des excuses à l’endroit de Malick Sankhon, pour l’acte posé dimanche dernier par certains jeunes.
Après ces échanges empreints de convivialité, le directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale, apparemment rassuré, a laissé entendre que « les Basse-côtiers, ils vont s’entendre. Tout ce qui se qui se passe là, ce sont des épiphénomènes. Ne considérez pas cela. Il n’y a que Dieu et après lui, il n’y a rien » .
Avant d’annoncer que par cet acte, « on vient de me rappeler une fois encore que j’ai grandi à Kaporo ».
Dans la foulée, pour éviter toute déformation de ses propos, il a été respectueusement demandé au Kountigui d’éviter de communiquer.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com