La cherté du poisson sur marché a été l’une des questions à laquelle le ministre en charge du département des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, Frédéric Loua, a répondu, ce lundi 29 juillet, lors d’une conférence de presse qu’il a animée dans un réceptif hôtelier de Conakry.
Pour explication, le ministre a estimé que : « Ce problème de prix, ce n’est pas qu’il n’y a pas de poisson ; au niveau de l’abondance, il y a le poisson. Mais le problème qui se pose en Guinée se pose dans les autres pays à côté. C’est que nous voulons des poissons nobles. Des poissons d’une autre espèce ! Sinon, notre pêche à 70% est composée de pêche pélagique, de la sardinelle. Qui peut me dire qu’il n’y a pas de sardinelle en Guinée, de Conakry jusqu’à Yomou, en passant par Labé et Koundara ? Cela existe. Mais nous voulons tous aller vers le poisson plus noble. Les espèces prisées. Donc, il va s’en dire que le problème va être posé. Parce que les 338 kilomètres que nous avons de côte, n’ont pas changé. Avant, le Guinéen n’était pas tellement dans le poisson, mais aujourd’hui, c’est toute la Guinée qui veut le poisson. Nous sommes aujourd’hui 12 millions de Guinéens. La mer n’a pas changé, c’est pourquoi nous sommes en train de trouver d’autres solutions par la pisciculture, qui pourra aider à combler ce vide. Le prix, ce n’est pas seulement en Guinée. En Guinée ici, au niveau des ports, vous trouverez le kilo a 20.000, en ville c’est 25.000, par endroit jusqu’à 30.000. Mais allez en Côte d’Ivoire ou au Sénégal, c’est 2.500 FCFA le prix moyen dans ces pays. Alors, c’est parce que nous voulons des qualités nobles, sinon, il n’y a pas de problème au niveau de poisson (sic) ».
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com