Le nombre d’enfants charretiers a sensiblement augmenté en ces périodes de vacances dans la préfecture de Gueckédou, a constaté l’AGP sur place.
Une situation, indique-t-on, causée et entretenue par la pauvreté des familles d’origine de ces enfants, qui sont pour la plupart, des enfants de l’école primaire et des non-scolarisés.
Tous les jours, principalement les mercredis, occasion d’intenses activités commerciales, sans peine, on les voit sur les rues bouilleuses de la cité, poussant des charrettes avec à bord des poids parfois incompatibles avec leurs âges.
Tenez, au-delà de l’état défectueux de ces rues, ils sont aussi bafoués dans leur dignité car, le moindre dérapage d’une charrette qui percute au passage une personne, entraîne des humiliations.
A la question de savoir pourquoi exercent-ils cette activité ?, la réponse est immédiate. C’est pour subvenir aux besoins de la famille et faire de l’économie pour l’achat des fournitures et des tenues à l’ouverture prochaine des classes.
Un notre facteur inquiétant qu’il faut signaler dans la Commune Urbaine (CU) de Gueckédou, est l’existence des enfants de la rue. Ils sont, eux aussi, tous les jours au niveau des garrottes pour avoir accès à quelques grains à mettre sous la langue et en compensation, ces adolescents font la vaisselle.
En attendant que les Institutions et ONG en charge des questions de l’enfance ne pensent à faire face à ces problèmes, l’on retient pour le moment que ses pratiques sont une violation des Droits des enfants.
AGP