Censure

‘‘Désormais, s’il y a une seule victime, nous sommes décidées à la porter à bout de bras jusque chez le président de la République’’, préviennent les femmes du FNDC

C’est du rond-point de Hamdallaye à la terrasse du stade du 28 septembre, à Conakry, que les femmes du Front national de la défense de la constitution (FNDC), ont battu le pavé, ce mercredi, en faveur d’une marche dite blanche. 

Arrivées sans encombre à leur destination, les femmes à travers l’honorable Aissata Daffé de l’UFR, ont rappelé : « cet événement, c’est pour protester vigoureusement contre les assassinats perpétrés à l’occasion de la manifestation pacifique organisée par le FNDC les 14, 15 et 16 octobre 2019. » 

Avant d’annoncer : « à compter de ce mercredi 23 octobre 2019, toutes les femmes de Guinée vont manifester dans leurs quartiers et leurs communes respectifs jusqu’à ce que l’ouverture des enquêtes sur les crimes soit effective. »

Elle a aussi signifié qu’: «il n y a rien de plus précieux sur cette terre que la vie et celle-là, des forces de l’ordre l’ont ôtée à nos enfants. Nous exigeons que justice soit faite, que des enquêtes soient ouvertes, les responsables poursuivis, jugés et punis conformément à la loi (…) Nous mettons en garde le gouvernement et les forces de l’ordre contre toutes formes d’exactions, à l’endroit des citoyens qui manifestent paisiblement pour réclamer leurs droits. Aucune bavure, aucune agression, ni aucune violation de domicile ne seront plus tolérées par les femmes.»

« Désormais s’il y a une seule victime, nous sommes décidées à la porter à bout de bras jusque chez le Président de la République, monsieur Alpha Condé à Sekhoutoureyah », a prévenu Aissata Daffé.

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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