C’est dans la salle 28 Septembre du Palais du peuple, à Conakry, que s’est déroulée, ce mercredi 27 novembre, la cérémonie de signature du protocole d’accord, affiliant le personnel de l’administration parlementaire à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).
Cet évènement qui marque une nouvelle ère pour les employés de cette institution, s’est passé en présence des employés de cette institution, sous la présidence de son premier responsable, Claude Kory Kondiano, et le directeur de la Caisse nationale, Malick Sankhon, qui se sont, à tour de rôle, félicités et remerciés.
Désormais signé, ce protocole garantit à ces employés les services offerts par ladite caisse, notamment la pension de retraite, la couverture maladie…
Se réjouissant, l’Honorable Claude Kory Kondiano a signifié l’importance de ce protocole, en disant que : « Les travailleurs, à partir de maintenant, vont pouvoir bénéficier d’une couverture du risque vieillesse, du risque maladie ; et cela entre autres risques. Ce qui fait que le temps qu’ils auront passé au niveau de l’Assemblée nationale, au service du peuple, au service de la nation, aura une contrepartie sous forme d’allocations, qui leur seront versées, pour chacun des risques, le moment venu ».
Il a rappelé, par ailleurs, que : « Alors que nous avons hérité d’un effectif de personnel, dont une partie est allée à la retraite maintenant, l’autre partie est sur le point de partir, qui n’avait pas de couverture sociale. Qui n’avait ni la couverture maladie, ni la couverture vieillesse. C’est ce que nous venons de réaliser, grâce à la disponibilité de la Caisse nationale de sécurité sociale ».
Après avoir remercié le président de l’Assemblée nationale et plaçant cet acte sous la bienveillance du président de la République, Malick Sankhon a fait remarquer que : « Aujourd’hui, les droits nouveaux qui sont ouverts à ceux qui partent à la retraite, c’est la réparation d’une injustice sociale. Car depuis trois législatures, le personnel de l’administration travaille au service de la nation, mais malheureusement, à la fin de leur activité, ils partaient sans aucun droit. Et c’est ce droit qui, par l’acte posé par monsieur le président de l’Assemblée, leur est désormais dévolu »
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com