Après une première édition réussie, le Next Einstein Forum en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a ouvert à l’université Gamal Abdel Nassser de Conakry, ce lundi, la 2ème Edition de la semaine africaine des sciences.
C’est sous la présidence du premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, et en présence des membres du gouvernement, notamment le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdoulaye Yero Baldé, des diplomates et un parterre d’enseignants chercheurs, que la cérémonie d’ouverture s’est faite dans la salle des fêtes de ladite université.
Sous le thème, « susciter la vocation pour les sciences », ce rendez-vous du savoir qui va se dérouler du 2 au 6 décembre, va être l’occasion pour les étudiants de suivre des panels animés par des enseignants chercheurs sur des questions académiques. Ces quelques jours seront aussi l’occasion de faire l’exposition du savoir-faire des étudiants et universités guinéennes ; mais aussi de reconnaitre à travers des satisfécits, les travaux faits par des femmes qui ont su se démarquer dans le monde des sciences en Guinée.
Dans son discours de bienvenue, dans lequel il a remercié la présence des membres du gouvernement et exprimé son bonheur pour le choix de son université, le recteur de Gamal, Dr Doussou Lancinet Traoré a rappelé : «l’organisation pour la deuxième fois, de la semaine africaine de la science prouve à suffisance l’intérêt particulier que son excellence monsieur le président de la République, chef de l’Etat, le professeur Alpha Condé et son gouvernement accordent à la formation, à la recherche en un mot, à la science, moteur du développement. »
Avant de « lancer un appel aux acteurs économiques pour qu’ils participent à l’établissement des relations plus fructueuses avec nos universités. Ceci permettra à ces dernières de jouer entièrement leur rôle de centre de diffusion et de vulgarisation des acquis scientifiques ».
Ambassadeur du Next Einstein Forum, Dr Alpha Kabinet Keita, dans ses propos a déclaré : « après la première édition de la semaine africaine des sciences, nous avons fait le pari de faire tenir cette deuxième édition en sachant les défis et difficultés que cette nouvelle aventure pouvait nous réserver. Cependant, comptant sur le soutien particulier de son excellence monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, nous avons dit de nous engager, cet engagement est l’expression de notre envie de placer les sciences au cœur du processus de développement de notre pays. »
Il a poursuivi en rappelant : « Notre ambition est de créer une connexion entre science et société, faire tomber les frontières entre les sciences considérées comme dures et les sciences molles. Faire en sorte qu’une spécialiste de la physique des matériaux puisse voir une opportunité dans les travaux menés par un spécialiste en endocrinologie, en biologie, en anthropologie. Soutien, intérêt, vulgarisation ; voilà le message que nous adressons à travers l’organisation de la semaine africaine des sciences (…) nous sommes dans l’obligation de constituer une masse critique d’individus bien formés par les sciences, capables de resoudre avec des solutions africaines nos problèmes africains. »
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdoulaye Yero Baldé, cette organisation « est sans aucun doute l’un des plus importants évènements scientifiques dans notre pays. Susciter la vocation pour les sciences est le principal objectif de la semaine africaine des sciences comme nous le savons tous. Mais il est important de préciser que cet objectif concorde parfaitement avec la vision du président de la République, le Pr Alpha Condé et aussi celle de monsieur le Premier ministre, chef de gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana ; ainsi que la volonté de notre département de faire des sciences, un véritable levier de développement de notre pays à travers nos institutions supérieures et de recherche scientifique ».
« Le gouvernement mesure toute la mesure de l’engagement conjoint en faveur de la science et de l’innovation, notant que l’humanité ne progresse que grâce à la maitrise des sciences et des technologies (…) il est d’une absolue importance, que les acteurs de la science scientifique et politique intègrent le principe de la solidarité intellectuelle comme élément de démarche et œuvrent dans une dynamique qui soit en rapport avec l’ambition de notre pays de participer à l’élargissement de la connaissance universelle », a-t-il par ailleurs laissé entendre.
Enfin, le premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, a indiqué qu’« un évènement comme celui-ci, est une excellente opportunité pour montrer la place que doit occuper l’enseignement des sciences et des technologies dans le processus de développement d’un pays. Je voudrais vous rassurer de tout le soutien de monsieur le président de la République, de tout le soutien du gouvernement et du mien propre. Pour terminer, j’aimerais formuler le vœu de voir des initiatives de cette nature se pérenniser dans notre pays, afin de soutenir la politique gouvernementale en matière d’enseignement, de recherche scientifique et d’innovation. »
C’est par la visite des stands par le premier ministre et les autres officiels, que s’est terminée la cérémonie qui ouvre les rideaux de ce rendez-vous académique annuel.
A rappeler qu’au même moment, 40 pays africains organisent la même semaine. Cela, tout comme la Guinée, dans la cadre de la promotion des sciences.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com