Ce 9 janvier, le gouvernement a présenté ses vœux de nouvel an au président Alpha Condé. Voici, pour la circonstance, le discours du premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana.
Dieu le seul Maitre qui décide de l’avenir, qui guide nos pas et détermine notre destin à chacun et à tous, nous a permis cette année encore d’être devant vous pour vous présenter à l’occasion du nouvel an, nos vœux de bonne santé, de longévité, de succès pour vous-même, votre famille et le peuple de Guinée auquel vous avez dédié votre vie.
Ce peuple que vous avez le bonheur et l’honneur de conduire aujourd’hui après de longues années passées à défendre ses droits, sa liberté et sa souveraineté pleine et entière reste sensible à votre détermination à le servir.
Il y a un an, en vous présentant en ce même lieu les vœux du Gouvernement pour l’année 2019, l’occasion a été mise à profit pour évoquer les changements majeurs accomplis sous votre leadership, dans la modernisation de notre pays et l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes.
Je me suis livré à cet exercice avec la foi et la conviction que ces changements, à la fois nombreux et significatifs, auguraient d’heureuses perspectives, porteuses d’espérance, pour 2019 et au-delà pour l’avenir de la Guinée.
C’est avec la même conviction et non sans humilité que je voudrais partager avec vous, à la faveur de cette cérémonie qui consacre une tradition républicaine bien ancrée, notre message d’espoir et vous traduire l’engagement du Gouvernement au service de la nation, en ce début de l’année 2020.
La fin d’année est souvent l’occasion de dresser le bilan ou à tout le moins de tourner un regard rétrospectif sur le chemin parcouru durant l’année écoulée et jeter un regard prospectif sur l’avenir.
Que peut-on dire alors de 2019 ?
La Guinée s’est bien portée dans sa marche résolue vers le progrès économique et social et cela malgré un environnement sociopolitique souvent troublé.
La croissance économique est soutenue au-delà de 6% du Produit intérieur brut. L’inflation est restée en dessous des deux chiffres. Somme toute, les indicateurs socioéconomiques sont nettement améliorés.
C’est vrai, en dépit de l’instabilité du contexte économique externe et des multiples remous sociopolitiques internes, les équilibres macroéconomiques sont restés stables et notre pays a continué à s’enrichir globalement d’un point de vue économique.
Mais comme je le soulignais le 21 novembre 2019 à Tougué, « la croissance économique ne se mange pas ; elle ne nourrit pas les Guinéens ».
Ce qui intéresse nos populations, ce sont plutôt les fruits de la croissance économique en termes d’emplois, d’opportunités de faire des affaires et d’améliorer leurs conditions de vie.
A ce titre l’année 2019 aura été marquée par de nombreux chantiers, de nombreuses initiatives novatrices, sous votre impulsion, visant à combler le gap entre la croissance économique et la pauvreté des populations, c’est-à-dire à adresser la problématique du partage de la prospérité.
Une première initiative a été l’Agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC) rendue opérationnelle pour faire profiter à la communauté nationale dans son ensemble les revenus tirés de l’exploitation de nos ressources minières.
On ne vous rendra jamais assez un hommage mérité d’avoir pris la décision, inédite en Afrique, d’affecter 15% des recettes fiscales minières au profit du développement local et sans discrimination.
En 2019, ce sont près de 800 projets d’infrastructures qui ont été lancés dans toutes les communes et tous les districts du pays, pour une enveloppe de près de mille (1000) milliards de francs guinéens.
L’originalité de l’approche avec l’ANAFIC réside par ailleurs dans son mode opératoire. Sur vos instructions, il est accordé uniquement aux résidents de chaque collectivité locale la possibilité d’obtenir les contrats des marchés. En cela, le programme a offert de réelles opportunités d’affaires et de travail aux citoyens à la base.
Je suis heureux de vous dire qu’à ce jour, toutes les infrastructures sont sur le point d’être achevées et la série d’inaugurations pour leur mise à disposition aux collectivités concernées a été lancée. En effet, vous étiez à Kindia le Lundi dernier où vous avez rehaussé de votre présence les cérémonies d’inauguration dans deux villages. Ces inaugurations se poursuivront courant Janvier avec les Ministres et l’administration territoriale sur toute l’étendue du territoire.
Une deuxième initiative est l’Agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES), que vous avez créée dans le but d’impulser une dynamique plus forte dans la quête d’une croissance plus inclusive.
Le programme entrepris se traduira par des transferts monétaires pour les ménages éligibles, des travaux à haute intensité de main d’œuvre rémunérés, et l’appui aux personnes pauvres dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et de l’entreprenariat.
Là aussi, l’ANIES est une innovation guinéenne dans la sous-région dont les autres pays sont en train de suivre l’évolution avec beaucoup d’intérêt.
Au cours de l’année qui vient de finir, c’est un montant de 179 millions de dollars américains, soit plus de 2,8 du PIB national, qui a été mobilisé dans ce cadre au titre du budget national et de l’apport de nos partenaires au développement, notamment la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et les Émirats Arabes Unis.
Une troisième initiative a été la création du Fonds de développement des communes de Conakry (FODECON), qui sera rendue opérationnelle à partir de cette année et qui à l’instar de l’ANAFIC est destiné au développement à la base dans la zone spéciale de Conakry. Le FODECON s’adressera spécifiquement à l’amélioration du cadre de vie des Conakrykas et sera financé par une ponction à opérer sur les revenus fiscaux du port, de l’aéroport et de la pêche maritime.
Une quatrième initiative a été la création de l’Agence guinéenne de financement du logement (AGUIFIL) dont la mission est demettre en œuvre un programme ambitieux d’habitat social pour garantir à chaque ménage guinéen un toit décent.
Sur vos instructions, L’AGUIFIL ciblera principalement les fonctionnaires de l’État, en priorité les secteurs de l’éducation et la santé et les agents en uniforme de la police, de l’armée et de la gendarmerie. Le Gouvernement s’engage à rendre disponible aux fonctionnaires de l’Etat les premiers logements dès cette année.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Le recentrage des politiques publiques sur le développement humain, à travers l’ANAFIC, l’ANIES, le FODECON et l’AGUIFIL, illustre éloquemment la vocation sociale qui est la vôtre et qui traduit votre souci constant d’assurer le bonheur de chaque Guinéen et la prospérité pour tous.
Il me plait ainsi de vous féliciter, Excellence Monsieur le Président, pour ces initiatives heureuses qui engagent notre pays, et cela de manière irréversible, sur la voie d’un développement inclusif, durable et accéléré.
Avec ces innovations majeures, vous n’êtes pas seulement en train d’apporter l’appui économique et financier à vos compatriotes les moins nantis.
Vous êtes aussi et surtout en train de renforcer la fondation de la cohésion sociale et de l’unité nationale, pour que tous les Guinéens sans distinction, aucune, éprouvent la même fierté d’appartenir à la communauté nationale.
Excellence Monsieur le Président,
Peut-être une dernière innovation à évoquer ici et pas la moindre est celle liée à la création de la Mission d’appui à la mobilisation des ressources internes (MAMRI) destinée à révolutionner la gouvernance administrative, notamment fiscale du pays.
Le but recherché avec la MAMRI est d’arriver à une mobilisation plus accrue des ressources internes, en relevant le taux de pression fiscale aujourd’hui de 13.5% vers la moyenne sous régionale de 18%.
En disant cela, mon but n’est pas de déroger pas à mon devoir lié à vos instructions d’atteindre les 20% du PIB, conformément aux recommandations de la conférence d’Addis-Abeba sur le financement du développement.
Le Gouvernement mettra tout en œuvre pour y parvenir et garantir ainsi le financement des nombreux projets de développement dans le cadre du PNDES, à travers des initiatives de mobilisation interne de ressource comme la MAMRI, mais aussi en mettant à contribution nos services diplomatiques.
A cet égard, je voudrais souligner qu’en 2019, à la faveur de la Conférence diplomatique guinéenne organisée sous vos auspices, vous avez recentré les missions de notre diplomatie sur les grands enjeux de développement économique.
Les réformes engagées en 2019 pour la mise en œuvre des recommandations de cette Conférence seront poursuivies pour doter le pays d’un système diplomatique plus efficient et plus proactif, avec un personnel plus qualifié et motivé, à même d’accompagner le PNDES.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs,
L’année nouvelle s’annonce ainsi au plan économique et social sous les meilleurs auspices pour les Guinéens.
Dans le cadre de l’ANIES, la première phase d’expérimentation du programme s’étendra dans 9 préfectures en plus de la zone spéciale de Conakry et touchera 400 000 ménages en 2020. Cette cible sera portée à 2 millions de Guinéens en 2021 pour atteindre 6 millions en 2025. En termes clairs, l’ANIES sortira la Guinée de la liste des pays catalogués pour l’extrême pauvreté dans le monde.
Au compte de l’ANAFIC, en 2020, une deuxième génération de projets sera également mise en chantier. Elle sera axée en priorité sur les infrastructures scolaires et sanitaires, y compris les logements des enseignants et du personnel médical dans les différentes collectivités rurales. Elle concernera aussi la poursuite des efforts dans les domaines des pistes rurales, de l’électrification rurale, de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement.
Dans la même dynamique, l’année 2020 verra l’opérationnalisation du Fonds de développement des communes de Conakry pour délivrer des services et des opportunités de travail aux habitants de la capitale, en améliorant ainsi le cadre de vie tout en leur offrant des possibilités de génération de revenus.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Vous avez devant vous votre gouvernement que j’ai l’honneur de conduire.
Je vous redis encore à cette occasion solennelle ma profonde reconnaissance de m’avoir permis de servir notre pays à un niveau aussi élevé de responsabilité.
Je m’emploie chaque jour à mériter cette confiance dans la loyauté totale.
Je tiens à vous rassurer que je continuerai à assumer pleinement mes charges en ignorant rien des sacrifices à consentir et des difficultés à surmonter dans un contexte où les impatiences sont connues et les revendications interminables. Mais ce n’est pas parce que c’est difficile qu’il faudra renoncer ou que l’adversité est forte qu’il n’est pas possible de réussir.
Je ne doute pas un seul instant que chaque membre du gouvernement mesure l’honneur et la gravité de notre responsabilité individuelle et collective et met un point d’honneur à ne pas trahir votre confiance et parfois votre affection en se montrant à la hauteur de tous les défis présents et à venir.
Monsieur le Président,
Cette année 2020, marque un tournant dans notre histoire et sera aussi un test majeur pour la vitalité de notre démocratie. Des échéances importantes pointent à l’horizon. Il appartient à chacun et à tous, les prochains jours, de se prononcer à propos de son choix pour le devenir de la Guinée.
Comme partout ailleurs, et comme le voudrait la démocratie dont nous avons fait le choix irréversible, nous sommes appelés aux urnes pour désigner en toute liberté, dans le secret de notre conscience, nos dirigeants. Nous devons tous saisir l’occasion pour nous faire entendre en jouissant de notre droit de vote, en exerçant ainsi notre citoyenneté.
Le bulletin de vote est le pouvoir dont dispose tous les peuples dans toutes les démocraties pour opérer les choix et changer le cours de leur histoire.
Notre pays ne peut se permettre un recul en s’engageant dans la voie sans issue de la violence, de la défiance des lois de la république et de nos institutions.
La violence n’est pas une solution et ne pourrait être un recours dans la démocratie. C’est pourquoi, nous invitons nos concitoyens à croire à la force des urnes et nos acteurs politiques à continuer de solliciter les suffrages des électeurs dans toutes les élections nationales.
En effet, aucun démocrate ne devrait avoir peur d’être confronté à l’épreuve des urnes, ni personne n’a le pouvoir de préjuger de la volonté et du choix du peuple souverain.
Nous devons tous apprendre à faire confiance au peuple qui sait exactement ce qu’il veut, ne peut se tromper à propos de là où il veut aller et avec qui il veut aller.
A cette heure décisive de notre ambition démocratique, il est utile de souligner que nous avons tous et chacun le devoir historique et l’obligation morale de choisir la république et de défendre la démocratie, plutôt que de nous laisser entrainer dans les passions politiques ou de succomber aux tentations de division de notre pays.
Qu’attendent nos compatriotes de nous ?
Que nous soyons à leur écoute et sensible à leurs préoccupations profondes.
C’est pourquoi, vous avez voulu un gouvernement à l’écoute du peuple et proche de nos concitoyens afin qu’ils se sentent concernés par les affaires publiques et se reconnaissent en leur dirigeants.
Qu’attendent encore nos compatriotes de nous ?
Que notre Etat soit capable dans toutes les situations de préserver l’ordre public, d’assurer la sécurité des biens et des personnes, mais aussi de garder une main tendue envers tous les Guinéens pour qu’à travers le dialogue et la concertation qui sont des valeurs essentielles de notre société, nous parvenions à surmonter tous les préjugés, toutes les rancœurs, les frustrations les plus intimes.
Excellence Monsieur le Président,
Avant d’accéder à la magistrature suprême de notre pays et aujourd’hui encore, vous avez engagé la Guinée dans la voie de l’unité.
Vous avez donné l’exemple en pratiquant le pardon et l’ouverture sans prendre peur. Ce qui a permis de retrouver autour de vous des hommes et des femmes d’horizons différents n’ayant pas toujours le même parcours et même pas la même histoire avec vous.
Vous avez raison Monsieur le Président, car comme l’a dit le Président Kennedy, ne négocions pas avec nos peurs, mais n’ayons pas peur de négocier.
Je pense que nos compatriotes suivent avec beaucoup d’attention votre souci de modernisation de la société guinéenne et de ses institutions. Je vois qu’ils sont sensibles à votre volonté de moderniser notre pays et le mettre en phase avec les réalités du monde contemporain.
Je sais que la question de la Constitution passionne les Guinéens.
A cet égard, vous avez décidé que la parole soit donnée au peuple dans un vote libre et démocratique pour lui permettre d’accorder ou non l’onction du suffrage universel à ce projet de rénovation de l’architecture institutionnelle du pays.
Les résultats qui en découleront, comme vous l’avez indiqué, en démocrate convaincu, s’imposeront à tous, car nous sommes tous d’accord que la voix du peuple est la voix de Dieu, c’est toujours à lui que revient le dernier mot, dans toute démocratie.
Oui, Monsieur le Président, de tout temps, notre peuple et tous les peuples en régime démocratique ont été capables de décider de leur avenir. Ils ont été libres de se choisir le chemin et définir leur destin.
Excellence Monsieur le Président,
Pour conforter la vitalité de notre démocratie, il est essentiel de maintenir le dialogue et la concertation sur toutes les questions d’intérêt national, en particulier les questions électorales, pendant cette année au cours de laquelle les Guinéens seront souvent appelés aux urnes.
Je sais votre attachement à la paix et à la concorde nationale. C’est la raison pour laquelle, en ma qualité de Chef du Gouvernement et en charge du dialogue social, je ne ménagerai aucun effort pour entretenir le dialogue avec nos frères de l’opposition, et plus généralement, avec tous les acteurs socio-politiques de notre pays.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Au moment où nous entamons la dernière année de votre deuxième mandat, je ne peux pas m’empêcher de porter un jugement, le mien propre, à votre gouvernance de notre pays.
En moins d’une décennie, avec l’engagement et la détermination qui vous caractérisent pour la cause de la Guinée et des Guinéens, vous avez réussi à transformer profondément notre pays.
Monsieur le Président,
Un proverbe africain nous enseigne que c’est celui qui marche qui a la poussière au pied. C’est parce que nous sommes dans l’action que nous sommes exposés aussi à la critique qui est le lot commun aux grands hommes, toujours incompris de leurs contemporains avant d’être réhabilité et chanté par le temps et l’histoire.
Dieu lui-même ne fait pas l’unanimité.
Est-ce alors, le commun des mortels qui pourrait prétendre à être aimé de tous, qui pourrait prétendre à être accepté par chacun ?
Avant le jugement de l’histoire, il y a celui de chacun d’entre nous. Pour ma part comme pour tant d’autres guinéens, personne ne peut nier que la rigueur dans les réformes structurelles hardies que vous avez menées a permis à la Guinée de stabiliser durablement ses bases macro-économiques et réussir à doubler son PIB en moins de dix ans.
Personne ne peut nier le dynamisme sans précédent du secteur minier guinéen rendu possible grâce aux réformes que vous avez si courageusement conduites pour assainir et améliorer la gestion de ce secteur stratégique. Grâce à cela, la Guinée a rejoint le peloton de tête dans la production de la bauxite dans le monde.
Personne ne peut nier que le secteur agricole, dont vous avez fait une priorité, votre priorité, a retrouvé des couleurs sous votre magistère, avec une amélioration notable de la production et de la productivité agricoles.
Personne ne peut nier que vous avez réussi à doter la Guinée d’un tissu industriel embryonnaire de substitution aux importations, à même de compétir aujourd’hui et exporter en Afrique et dans le reste du monde.
Personne ne peut contester les exploits enregistrés dans le secteur de l’énergie sous votre leadership, avec la construction des barrages hydro-électriques qui ont permis une croissance exponentielle du secteur. Avec une capacité fonctionnelle installée de 150 Mégawatts en 2010 à votre arrivée aux affaires, nous atteindrons 1000 mégawatts à la fin de cette année, soit 10 fois plus.
Personne ne peut ignorer le gigantesque programme de reconstruction du réseau routier primaire et pistes rurales encours, ni les hôpitaux et centres de santé, les universités et établissements scolaires, ou les nouvelles technologies de l’information.
Personne ne peut contester les effets bénéfiques et durables de la Réforme du Secteur de la Sécurité que vous avez talentueusement menée et qui fait aujourd’hui école sur le continent. La présence du drapeau de notre pays par le déploiement de bataillons guinéens au sein des Missions de maintien de la paix de l’ONU en est une preuve.
Personne ne peut contester votre empreinte en dehors de la Guinée sur les réformes en cours au sein de l’Union Africaine destinées à favoriser l’atteinte des objectifs contenus dans l’agenda de l’intégration africaine.
Personne ne peut rester insensible à vos efforts pour garantir à notre pays des possibilités fort enviables de financements à court, moyen et long termes de son développement, à travers notamment l’accord cadre de 20 milliards de dollars conclu avec la Chine et les 21 milliards du Groupe consultatif de Paris.
Personne ne peut nier la revitalisation des arts et de la culture guinéens qui renouent, peu à peu, d’avec leur rayonnement d’antan, grâce à l’attention particulière que vous y portez, notamment par la renaissance du Festival national des arts et de la culture pour la consolidation de la paix.
Et que dire de l’essor du secteur sportif qui, autrefois réduit à la seule pratique du football, embrasse aujourd’hui une diversité de disciplines dans lesquelles notre pays s’illustre dans les compétitions internationales.
En témoignent les trophées et nombreuses médailles remportés en 2019 en handball, basketball, karaté, judo, tir à l’arc, sans compter l’organisation par notre pays de la CAN de Marakana, de la Coupe de l’UFOA ou encore du Tour cycliste international de Guinée.
Excellence Monsieur le Président de la République,
L’histoire récente de notre pays retiendra que le Président Ahmed Sékou TOURE a permis à la Guinée d’accéder à la souveraineté nationale.
Le Président Lansana CONTE, a ouvert la voie de la démocratie et du libéralisme.
L’histoire retiendra que vous avez été, Monsieur le Président, l’homme du renouveau, de la renaissance guinéenne, celui qui aura jeté les bases du développement de la Guinée. Vos compatriotes vous resteront reconnaissants d’avoir posé les jalons d’une croissance accélérée, durable et inclusive pour notre pays.
Pour moi comme pour beaucoup d’autres guinéens, vous avez été hier et vous êtes aujourd’hui un acteur inoubliable de notre histoire et aussi un espoir pour notre avenir.
Je voudrais encore vous renouveler, les remerciements et la profonde gratitude du Gouvernement et exprimer notre fierté de partager votre passion de la Guinée, notre fierté d’être à vos côtés pour contribuer à changer le visage de la Guinée et à améliorer le quotidien de nos concitoyens.
Bonne année, Monsieur le Président, à vous et aux vôtres et bonne chance pour la poursuite de votre mission historique au service de notre chère patrie.
Puisse Dieu continuer à guider vos pas et inspirer vos actions.
Que Dieu vous bénisse,
Et avec vous, Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens.
Je vous remercie.