Après leurs auditions, les membres 5 membres du SLECG qui ont été mis aux arrêts dans l’après-midi de ce samedi au lycée Bonfi, auraient été dispersés dans plusieurs commissariats de Conakry, où ils auraient passé la nuit, en attendant la suite de leurs auditions. Ce, malgré l’intervention de leur conseil.
Cette information, nous a été confirmée par l’avocat principal, Me. Salif Beavogui, qui estime d’ailleurs qu’il est inadmissible de faire arrêter un syndicaliste dans l’exercice de ses fonctions. ‘‘Cette affaire, dit-il, ne vaut pas le coup d’une mise en garde à vue à plus forte raison d’une procédure judiciaire. Je crie à l’injustice et je sollicite leur mise en liberté. Dans cette affaire, c’est plutôt le proviseur du lycée Bonfi, Alhassane Bérété qui devrait être en prison, parce que c’est lui qui en est l’instigateur’’, a-t-il mentionné.
Après avoir précisé que ses clients sont au nombre de onze personnes y compris l’enseignant qui aurait été déshabillé par le proviseur du lycée Bonfi, ainsi que deux élèves, Me Beavogui a annoncé que le SLECG pourrait, à cet effet, déposer une plainte contre le proviseur Alhassane Bérété.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com
