Bah Oury sans nul doute, le plus expérimenté des leaders de l’opposition avait compris qu’il était contreproductif de faire du Cellou Dalein pour espérer grignoter dans son électorat. Le fondateur de l’UFDG se démarqua et osa ne nouvelle démarche. Mais cela ne fit pas long feu, parce qu’il se fit aussitôt hypnotiser par la foule que le FNDC, sous la houlette de l’UFDG, drainait.
Bah Oury le grand mathématicien n’avait certainement pas lu la psychologie des foules de Gustave Le Bon. Il fallait juste comprendre les comportements irraisonnés des foules…La parade du FNDC reprise en grande pompe sur les réseaux sociaux a eu raison de celui qui aurait tout gagné en restant différent. Comme il l’avait commencé avec son nouveau parti…
L’opposition radicale guinéenne qui a participé à tout le processus électoral –ce qui n’est pas le cas du parti de Bah Oury-, décide, à la fin, sans convaincre, de bouder les élections. Par suivisme, il faut le dire, Bah Oury agrée cette décision qui ne lui profite en rien politiquement.
Ratant ainsi la meilleure occasion de ‘‘récupérer’’ son parti ou tout au moins de bénéficier des voix de certains ufdégistes qui tiennent à voter parce que ne partageant pas l’avis de boycott de la direction du parti qui a pris de manière quasi unilatérale la responsabilité de sortir le parti d’une si importante élection.