C’est un chèque d’un milliard de Francs guinéens que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) vient de recevoir de la part de Cimaf et de GI Ciment. La remise a eu lieu, ce mercredi 22 avril, au siège de l’Agence. Selon les donateurs, ce don fait suite à l’appel lancé, le 12 mars dernier, par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le COVID 19.
« Cette pandémie appelle chaque citoyen et chaque entité à retrousser les manches pour la victoire finale. Ceci dit, nos deux sociétés vous apportent leur modeste contribution d’un montant d’1.000.000.000 GNF pour vous accompagner dans cette guerre que nous menons », a déclaré Boubacar Touré, directeur général de Cimaf au nom des deux entreprises.
Poursuivant son intervention, il a tenu à rassurer les responsables de l’ANSS du respect strict des consignes au sein de leurs entreprises. « Soyez rassurez Monsieur le Directeur Général qu’au sein de nos deux entités, les gestes barrières sont respectés avec la plus grande rigueur afin de préserver la santé de nos travailleurs. Nous sommes aussi soucieux de la santé des riverains autour de nos usines pour lesquels, nous ne ménagerons aucun effort afin de répondre à leur préoccupation », a fait savoir Boubacar Touré.
De son côté, le directeur général adjoint de l’ANSS, Dr Bouna Yatassaye, au nom de son DG, Dr Sakoba Kéita, a déclaré que: « Nous sommes dans la lutte contre le Covid, le gouvernement a demandé une solidarité nationale, ce qui est en train de se manifester. A tous ceux qui ont déjà donné, merci. Aujourd’hui encore, merci à Cimaf et GI Ciment. Nous rassurerons tous ces donateurs que ces dons seront correctement utilisés. Et la redevabilité, à la fin de cette lutte nous produirons des rapports que nous adresserons à chaque donateur. Parce que quand on vous donne des fonds vous êtes obligés à les gérer correctement. Ce qui encouragerait les autres à suivre les pas », a-t-il mentionné.
Selon lui, « ce milliard de francs guinéens peut servir à plusieurs choses. Ça servirait d’acheter certains kits de prévention, des masques de fabrication locale à distribuer à la population. Ça pourrait servir aussi à acheter des intrants hygiéniques dans les centres de prise en charge. Ça pourrait aussi servir à acheter des vivres pour la restauration pour ceux qui sont aujourd’hui malades dans nos hôpitaux », a conclu le DGA de l’ANSS.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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