Censure

Dr Solian à Monenembo : ‘‘Je suis outrancièrement ravagé par l’opiniâtre sévérité des écarts dans le débat de société’’

Notre vie sur terre n’a de sens que par la raison qui nous donne raison d’apprécier toute la dimension humaine de ce bas monde tout en gardant l’espérance d’une expérience fondée sur l’empathie et le respect réciproque.

Un intellectuel n’a aucune gloire à tirer des prédictions de surface et illusions émotionnelles qui, souvent échappent à la rigueur de notre conscience et à la charité de notre intelligence.

Autant  je suis profondément admiratif du parcours ô combien honorable et de l’intelligence de notre frère Thierno Monènèmbo Diallo exprimés dans divers ouvrages !

Autant je suis outrancièrement ravagé par l’opiniâtre sévérité des écarts dont il est capable de produire dans le débat de société !

Si la liberté nous délivre de toute soumission, elle obéit aussi à une certaine forme d’éthique moralisante pour nous éviter certaines dérives de langage en parlant par exemple de nos appartenances communautaires, nos positionnements dans l’arène politique etc.

Solennellement Mr Monènèmbo Diallo affirme qu’Alpha Condé n’aura pas 10% de voix à une élection transparente, pour ne citer que cet exemple!

Qu’il l’affirme en tant que politicien viscéralement opposé au pouvoir du président, c’est de la bonne guerre et même dans ce cas de figure, Mr Monènèmbo, tenant compte de son rang dans l’échelle des valeurs culturelles, doit s’infliger une certaine éthique pour préserver cette conscience exaltée.

Cela n’altère guère sa liberté de s’exprimer.

Nous ne devrions être ni prisonniers de nos émotions ni adeptes de l’emphase.

Nul besoin pour nous de justifier le poids politique du président Alpha Condé qui avait gagné en 1993  face au feu général Conté (paix à son âme) !

Ah oui, gagner contre un chef Militaire ! Une mission souvent dans l’arène de l’impossible.

A cette époque, une fulgurante percée dans l’orgueil militaire !

Une victoire qui lui sera subtilisée injustement mais malgré cette injustice, le président Alpha Condé dira avec un sens aiguisé du patriotisme je cite :

« Je ne suis pas venu pour gouverner des cimetières ».

Avons-nous besoin de prouver la puissance de ce politicien hors pair qui a gagné absolument les deux dernières élections présidentielles de 2010 et 2015!

Le politicien de l’opposition dans l’emphase et dans son rôle de contestataire dira toujours que le résultat qui plébiscite le président Alpha Condé relève de la non-conformité.

Des raccourcis qui nous plongent d’avantage dans l’inertie de la pensée.

Le cimetière de Bambéto :

Ce lieu de silence éternel dans le royaume  du tout puissant ne devrait pas servir d’alibi en tout cas dans l’esprit de nos croyances, pour attiser d’avantage les rancœurs fratricides d’une société chroniquement ébréchée par les vicieux conflits sociaux!

Le cimetière de Bambéto, résulte de l’expression de la bêtise humaine au sens satanique du terme et quelle que soit la cause.

Il faut rappeler que l’être humain reste dans l’arène de l’insondable en dépit de sa conscience qui lui différencie de l’instinct animal.

Nos morts  à Bambéto sont des âmes de citoyens de la nation Guinéenne à respecter dans leur infini sommeil  et dorénavant, chacun de nous doit extirper de la profondeur de sa conscience, cette devise citoyenne : « Plus jamais ça. »

La CENI et son programme d’expertise:

Mr Thierno Monènèmbo affirme avec une sorte de déraison coupable que la CENI appartient au président Alpha Condé !

Ah bon mon frère! Cela ressemble au paranormal ! 

Malgré tous les efforts souvent excessifs  consentis par le pouvoir Guinéen sous l’œil des experts internationaux face aux exigences itératives trop boulimiques d’une opposition qui veut tout ou rien. 

Dans la configuration actuelle de cette arène institutionnelle, la CENI est composée de 17 membres!

*7 de la mouvance

*7 de l’opposition

*2 de la société civile

*1 de l’administration.

La morale de l’histoire :

« Non mon frère Thierno Monènèmbo! La CENI n’appartient pas au président Alpha Condé ».

La vérité nous évite les dérives de l’illusion, l’antichambre de l’emphase.

Pour la gouverne de bon nombre de citoyens Guinéens encore dans la méconnaissance des faits, Il faut savoir que les 2millions 400 mille électeurs distillés injustement sur la toile comme des fictifs et considérés à tort comme un stratagème du pouvoir, étaient purement et simplement  des citoyens qui n’avaient pas leurs documents administratifs au complet.

Ce groupe a été convoqué pour la régularisation mais seulement 300 milles ont répondu à l’appel.

Objectivement ceux qui ne se sont pas présentés devraient être écrasés purement et simplement pour tourner la page de cet embrouillamini.

L’ensemble de ces opérations sont réalisées sous la sentinelle exigeante et attentive des experts des institutions Africaines et internationales.

Il est impératif de savoir faire la nuance entre ce que nous sommes politiquement et notre potentiel à discerner raisonnablement.

Le 18 octobre prochain, une occasion en or pour les citoyens de s’exprimer par la voix des urnes et non par l’instinct de la violence.

La faiblesse est l’ivresse de la violence.

La majorité des Guinéens aujourd’hui acquiesce à juste titre les grands chantiers abattus par le président Alpha Condé qui portera avec conviction profonde le flambeau des élections présidentielles prochaines au compte du RPG ARC EN CIEL.

Mr le Ministre Tibou Camara a bien raison : « Le peuple est le premier élu. »

Vive La paix !

Docteur Solian Konaté, Praticien Hospitalier, France. 

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