Censure

Crise postélectorale : La Justice guinéenne lance un appel à témoignages

Lors d’un point de presse ce samedi 31 octobre, le parquet de Conakry s’est prononcé sur les affaires judiciaires en cours suite aux évènements qui se sont produits depuis le 18 octobre dernier.

Faisant cas du respect du secret de l’instruction des affaires judiciaires, le Procureur général Mamady Diawara rappelle que le présent point de presse portera sur trois points à savoir des cas de meurtres, d’incendies volontaires d’édifices privés et publics, et des appels à la violence et affrontements interethniques

« Il y a eu 20 dépôts de corps à la médecine légale de l’hôpital Ignace Deen pour les besoins d’autopsie. Après l’autopsie, les corps seront rendus aux familles respectives. Une information judiciaire est déjà ouverte au niveau des Tribunaux de première Instance de Kaloum, de Dixinn et de Mafanco. Il est demandé le témoignage de toutes les personnes pouvant permettre à la justice de réunir tous les éléments susceptibles de faire entreprendre des sanctions à l’égard des auteurs, coauteurs et complices des infractions commises. Toutes informations susceptibles de faire avancer les enquêtes seront reçues au 669-21-05-11 », déclare le Procureur.

Pour le point 2 du point de presse portant sur les cas d’incendies volontaires, destructions d’édifices privés et publics, coups et blessures volontaires, détention illégale d’armes légères (calibre 12) et armes blanches (couteaux, gourdins, machettes, lance-pierres), Mamady Diawara affirme que ces cas ont été enregistrés dans les communes de Ratoma, Dixinn, Matoto et dans les régions administratives de Mamou et Labé.

« Des faits similaires ont été signalés dans le ressort de la Cour d’Appel de Kankan. Pour les flagrants délits, des dispositions sont prises pour que des audiences se tiennent dès la semaine prochaine. Le sabotage et l’attaque du train minéralier de Fria ont entraîné la mort de trois gendarmes, un militaire et un civil. Les enquêtes sont en cours à la brigade de recherches de Matam. À cet égard, cinq personnes ont été interpellées dont un imam en possession des pièces du train. En outre, selon les informations en notre possession, plusieurs autres personnes ont été interpellées en possession de diverses armes à feu dont elles auraient fait usage », précise-t-il dans la déclaration.

Enfin pour le point 3 de la présente déclaration sur les appels à la violence et aux affrontements interethniques, le Procureur Général indique que la police judiciaire a procédé à des dénonciations d’infractions.

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