Censure

Zénab Nabaya contre les journalistes / Les débats tournent (toujours) autour de l’opportunité ou pas du procès

Ce mercredi 23 décembre, Mme Doumbouya, la juge a ordonné « la réouverture des débats », dans le procès qui oppose Mme Zenab Nabaya Dramé, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle aux journalistes (Moussa Moise Sylla, Youssouf Boundou Sylla et Ibrahima Sory Traoré. Ainsi, la parole  a été donnée à la partie civile qui était absente la dernière fois. 

Prenant la parole, Me Dinah Sampil, un des avocats de la plaignante, a présenté des excuses au tribunal, aux avocats de la défense et à leurs clients pour son absence lors de la première audience. Ensuite, il a déclaré : « Nous avons engagé une citation directe, et en cette matière la première audience est consacrée à la fixation de la consignation », a-t-il précisé. 

« Nous demandons que la caution soit fixée, à moins que la défense ait payé pour nous », a renchéri Me Simankan, un autre avocat de la partie civile. 

Prenant la parole, le procureur, Alpha Sény Camara, a réitéré sa demande au tribunal d’abandonner la procédure, vu qu’il a déjà engagé l’action publique dans la même affaire. Une demande qui a suscité beaucoup de réactions de la part des avocats de la partie civile. 

Ensuite, les avocats de la défense ont proposé au tribunal de fixer le montant de la consignation à 200 millions GNF.  Et les avocats de la parties civile ont répliqué en proposant un million GNF. Sur la question, la juge Hadja Mariama Doumbouya, a tranché en disant que : « le tribunal est souverain pour fixer le montant de la consignation. »

Après plusieurs minutes de débats, la présidente du tribunal a renvoyé le dossier pour le 11 janvier 2021. Ce jour servira à prendre une décision par rapport aux exceptions soulevées par le procureur.

Bhoye Barry pour guinee7.com 

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