Vendredi 25 décembre, la session de formation initiée par l’agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC) au bénéfice de 25 journalistes issus de la presse nationale sur les notions de « médias, décentralisation et développement local » a pris fin dans la préfecture de Coyah, à 50 km de Conakry.
Après 5 jours (21 au 25 décembre), les participants ont recommandé entre autres, que les journalistes, « sur le territoire national, chacun dans sa position géographique puisse assister aux différents conseils communaux ; l’intégration de la formation des médias dans le programme de l’ANAFIC ; que l’ANAFIC se fasse accompagner par les journalistes sur le terrain pour la réalisation de chaque infrastructure dans les collectivités, etc. »
Responsable de communication de l’ANAFIC, Monique Curtis, pour sa part, a indiqué que L’ANAFIC a initié « cet atelier dans l’objectif de créer un cadre de partenariat avec les médias. La démarche a été de présenter aux médias la politique nationale de décentralisation. Parce que nous voulons les amener à s’impliquer dans les questions de développement ».
Représentant le ministère de la Décentralisation, Alpha Ibrahima Barry, s’est dit convaincu qu’« après ces 5 jours de formation nous avons une lueur d’espoir qui nous permet de savoir que le processus de décentralisation et de développement local sera davantage vulgarisé par les médias qui sont venus assister à cette rencontre et permettre davantage la compréhension de ce processus au niveau local et au niveau national par tous les sectoriels de notre pays ».
Par ailleurs, il a rappelé quelques thèmes abordés lors de cette formation notamment, « la décentralisation, le développement local , les enjeux de la décentralisation, les différentes dispositions du code des collectivités locales surtout l’article 19 qui confère aux collectivités, les 14 domaines de compétence transférés de l’état vers les collectivités pour permettre aux collectivités d’être beaucoup plus performantes, et comprendre ce qu’elles doivent faire pour le développement local dans leurs territoires ».
Pour leur part, ces journalistes se sont engagés à user à bon escient des connaissances qu’ils ont acquises. Mais aussi de les vulgariser pour une meilleure compréhension des populations à la base.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com