Censure

Assemblée : Quiproquo autours de la loi de Finances

Le Ministre délégué au Budget, Ansoumane Condé a présenté le projet de lois de finances 2015. Une présentation au cours de laquelle les dépenses de l’Etat pour l’année 2015 se situent à 15 mille 248 milliards de francs guinéens contre 14 mille 515 milliards en 2014.

Les recettes pour l’année prochaine se fixent à 9700 milliards  contre 8300 milliards en 2014. Au cours de son exposé, il affirme que le gouvernement  compte maintenir le cap  de la croissance. « Les performances budgétaires du premier semestre 2014 se sont poursuivies en fin septembre en dépit d’une forte moins value. Cette moins value de recette a été compensée par une compression plus forte de dépenses notamment les dépenses courantes » a annoncé Ansoumane Condé.

Dans  les priorités du gouvernement, le recrutement de 512 agents est prévu dans le secteur de l’éducation et près de 200 agents  dans le domaine de la santé. Des tiraillements, des incompréhensions ont marqué cette plénière. Car après l’intervention du ministre délégué au Budget, le président de l’UFR  a demandé une motion au président de l’Assemblée nationale ce dernier lui aurait refusé la parole. Sidya et son groupe parlementaire  soudain ont décidé de bouder la salle.

« C’est ce matin que le projet de lois 2015 nous a été présenté, nous arrivons dans la salle, des ministres prononcent des discours. Nous demandons de faire des propositions à savoir que le débat ne peut pas avoir lieu aujourd’hui dans la mesure où vous avez vu ce document épais que nous n’avons reçu  que ce matin. Mais on nous refuse la possibilité de nous exprimer. Nous demandons qu’on puisse se concerter sur ce cela pour que le débat puisse être reporté. Donc, si on ne veut pas nous écouter nous disons que ce n’est pas la peine, nous allons quitter cette séance et on convoquera  une autre pour discuter de cette question là », a expliqué un député.

Oussou Fofana enfonce le clou : « Le président de l’Assemblée nationale n’a pas de leçons à donner à quelqu’un. Quand un député demande la parole, il a le droit de parler et de faire des propositions. Il n’a  pas le droit d’interrompre un député qui a demandé légalement la parole et qui faisait  une proposition.»

JB

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