Plusieurs personnes sont tuées de façon mystérieuse en un temps record à Gueckédou. Pour le Juge de Paix, la montée en flèche de tels actes dans la préfecture peut freiner le développement communautaire.
M. Oumar Diallo revient sur les faits : « À Wassaya, dans la sous-préfecture de Tèmessadou, un homme a été trouvé mort sans traces. Et dans la sous-préfecture de Fangamadou, la Cour est à la recherche des meurtriers d’une dame poignardée alors qu’elle revenait d’un cas social dans un autre village où elle a laissé son mari pour retourner accomplir ses devoirs ménagers. »
Parlant du dossier chaud de Bambolo, dans la sous-préfecture de Tékoulo où un enfant a été trouvé mort dans un fleuve, le Président du Tribunal explique sa décision de libérer provisoirement une dizaine de suspects après environ trois audiences: « Le Juge ne peut pas garder des prévenus sur des soupçons. La Loi interdit de condamner s’il n’y a pas de preuves scientifiques. »
Après avoir qualifié le cas de Badala dans la sous-préfecture de Guendendou d' »assassinat, » le Juge Diallo a précisé: « Le dossier est en instructions pour au moins six mois. »
Il a signalé un cas isolé d’un homme abattu par balles au cours de la chasse.
Le Juge de Paix a enfin tiré une sonnette d’alarme en ces termes : « Il va être difficile de parler de cette situation ! Ce sont des choses que j’ai trouvées à Gueckédou. La justice a besoin de se doter d’une « cellule nationale scientifique » susceptible de déterminer la nature des crimes.
Avec AGP