En Guinée, à cause de la pandémie du coronavirus aucune cérémonie officielle n’a été programmée pour la fête internationale du travail. Toutefois, le mouvement syndical guinéen -UGTG, COSATREG, CGFOG, SLECG, ONSL, GCGTG, CGSL, SIFOG, UDTG, CONASIG et UNTG-, a fait un cahier de charge à l’administration publique et au patronat.
Il s’agit entre autres de « la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à hauteur d’un million cinq cent mille Francs (1.500.000GNF) -il est actuellement de 440 mille GNF, NDLR-; Augmentation de 50% du salaire indiciaire des fonctionnaires et les pensions ; l’engagement à la Fonction Publique des enseignants contractuels en situation de classe ; le maintien du prix du carburant à la pompe à 9000gnf ; la reprise des élections sociales ; le renouvellement du mandat des membres du conseil d’administrations dont les mandats sont échus ; audit de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) ; révision des conventions collectives ; mise en place d’une banque de l’habitant ; réorganisation de l’inspection générale du travail ; le relèvement de l’allocation familiale ; guineenisation des postes », a énuméré Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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