Des informations via réseaux sociaux font état d’une tentative d’arrestation du président sortant de la feguifoot, Mamadou Antonio Souaré qui, Chez nos confrères d’Africaguinee, confirme la présence des gendarmes à son domicile. « Ils ont débarqué chez moi à 22h, mais ils n’ont pas pu avoir accès. Ils sont répartis. On a revérifié à la source avec le Général Baldé. Ils étaient venus voir… les gendarmes et les policiers qui me gardaient pour les faire rentrer Mais tu ne peux pas faire ça pendant le week-end, en plus la nuit chez quelqu’un à 22H. Vous avez son numéro de téléphone, vous le connaissez, vous connaissez chez lui, il n’est pas un bandit, il est connu dans ce pays, mais tu ne peux pas envoyer sept pickups chez lui à 22h pour venir chercher des gardes. C’est de l’intimidation. Ce n’est plus à cause du football ça. Ils voulaient rentrer mais les enfants les ont bloqués… Tout le quartier était dans la rue. Ils sont venus avec sept pickups, armés jusqu’aux dents. C’est incroyable. Est-ce que ça c’est pour le football ? J’attends le matin pour voir. Ils ont pris les policiers qui étaient là. En cours de chemin, ils les ont laissés. C’est du n’importe quoi »,a-t-il relaté.
Et Abdoulaye Condé, un de ses conseillers et proche collaborateur d’enfoncer le clou sur sa page Facebook.
« Un commando de gendarmes chez Antonio
À la veille de son anniversaire, le Président Antonio Souaré et sa famille ont été désagréablement surpris de la descente à sa résidence de Lambanyi d’un contingent de gendarmes armés à bord de plusieurs pick-up alignés sur le long du couloir qui mène devant son portail.
Face à cette situation pour le moins incompréhensible, un jour non ouvré, à une heure si avancée de la soirée et en pleine période du mois Saint de Ramadan, le Président Antonio n’a eu droit qu’à des explications très approximatives dont le point central est, selon le chef du commando, de vérifier la présence des gardes gendarmes et armes chez des particuliers qui n’auraient pas droit à ce service de protection domiciliaire.
À supposer que ce motif soit pris en compte, on est en droit de se demander sur l’urgence il y a de procéder à cette méthode musclée nuitamment rien que pour rechercher des gendarmes qui se seraient dévolus au gardiennage de particuliers.
Si l’Etat estime que les agents de sécurité n’ont pas le droit d’assurer le service des civils non officiels, il a tout le loisir et tout le pouvoir, sans le moindre bruit, de battre le rappel de ses troupes. D’autant qu’aucun civil, fut-il puissant ou fortuné, n’a les moyens de s’affecter soi-même des éléments des forces de défense et de sécurité. À ce titre, la signification de la fin de mission devrait être indiquée dans la même forme que celle qui a présidé à l’affectation.
Ces pratiques et agissements condamnables, dans une Guinée déjà très exposée sur la scène internationale, enfoncent davantage l’image du pays.
Le Président de la République, garant de la sécurité des Guinéens, des libertés publiques et individuelles, est plus que jamais interpellé par rapport à ceux qui ne cessent de mettre en mal l’état de droit pour lequel il a fondé sa réputation ».
Guinee7.com