Censure

Justice/ Les avocats guinéens reçoivent un important lot de codes

Un important lot des principaux codes qui régissent l’appareil judiciaire guinéen, a été remis ce vendredi au bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Djibril Kouyaté, par le secrétaire général du ministère de la justice, Ibrahima Chérif Haidara.

La cérémonie de remise officielle s’est déroulée au siège de l’ordre, dans la commune de Kaloum à Conakry, en présence de plusieurs avocats et des cadres du ministère de la justice.

Dans ce lot, il s’agit de 250 « code civile » ; 250  « code pénal » ; 250 « code de procédure pénale » et 30 « code de l’enfant ».

Le secrétaire général du ministère de la Justice, au nom de son ministre, a félicité les avocats dont il a qualifié le rôle, d’ « éminemment important. Parce qu’en fait dans vos plaidoiries, vous faites œuvre d’enseignants. Il y a des magistrats qui vous écoutent religieusement, et qui apprennent à travers vos plaidoiries. Vous êtes si habiles à corriger certaines erreurs, que vous le faites sans choquer. Et ceux qui vous écoutent les assimilent avec attention. Mesdames et messieurs les avocats, voilà vos instruments de travail. Dans les conditions normales, chacun de vous doit avoir ces quatre codes. Et je crois qu’on en viendra là. Le magistrat peut ne pas le maîtriser. Mais vous, vous le maîtrisez et vous devez le maîtriser. Et c’est pour cela qu’on a dit qu’il faut vous mettre en priorité », a-t-il expliqué.

Avant d’annoncer : « On vous servira au fur et à mesure que nous en aurons. Le département compte sur vous, comme il a toujours compté sur vous. »

À son tour, Me Djibril Kouyaté, le bâtonnier, a remercié «  monsieur le ministre de la Justice garde des sceaux, ses proches collaborateurs qui sont ici. Je remercie aussi avec beaucoup d’insistance les bailleurs de fonds, à savoir le PNUD et l’UNICEF au nom du barreau que je représente. Que tous sachent que ces codes seront utilement utilisés. Dans tous les cas, nous n’avons pas le choix. Puisque ces codes sont nos dabas et nos houes. L’avocat utilise constamment le code », a-t-il fait remarquer.

Quant au directeur national de la Législation, Lamine Kaba, il a encouragé les avocats à appuyer le département dans la vulgarisation des codes. « Vous êtes une partie essentielle de la chaîne judiciaire, comme l’a dit le garde des Sceaux. Une justice sans les avocats, je crois qu’elle est vouée à l’échec. C’est pourquoi, nous sommes heureux. Et je vous demande aussi d’appuyer le ministère et la législation. Parce que sans vulgarisation, le droit perd tout son sens », a-t-il sollicité.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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