Ce lundi 31 mai 2021, s’est ouvert au Tribunal de première instance de Kaloum, le procès de « trafic de matricules » opposant le « collectif de 2000 agents non pris en charge à la fonction publique » à certains cadres de la fonction publique.
Sur les 51 cadres de la fonction publique accusés dans cette affaire, seulement 4 se sont présentés à cette première audience. Chose qui a d’ailleurs poussé la juge à suspendre la séance et de la renvoyer au 14 juin prochain.
Selon l’avocat de la partie civile, Me. Zézé Kalivogui, « c’est un début de satisfaction que ce dossier soit aujourd’hui inscrit au rôle. C’est le début d’un combat que nous allons mener jusqu’au bout par rapport à tout ce qui a été fait dans cette affaire ».
« Madame la Présidente a estimé qu’il fallait déjà poser des actes. Cela lui permettra de savoir quels sont les prévenus qui doivent comparaître et ceux qui ne vont pas comparaître. Ça l’aidera au moment où elle va entrer dans le secret de sa délibération pour savoir s’il va s’agir d’un jugement contradictoire, ou un jugement par défaut », a-t-il ajouté.
Zézé Kalivogui a par ailleurs déploré l’absence de la plupart des prévenus à cette audience, avant de déclarer : « nous continuons à souffrir des infractions de ceux qui ne sont pas aujourd’hui à la barre. Mais puisqu’aucun acte ne démontre qu’ils ont eu connaissance de la tenue de cette audience aujourd’hui, il va s’en dire que moi en tant qu’avocat, je ne peux pas être contre une telle mesure de renvoi et nous estimons qu’il faut que ça soit un renvoi à une date raisonnable pour permettre au parquet de joindre les prévenus qui doivent nécessairement comparaître devant le tribunal. »
A souligner que les prévenus dans cette affaire sont poursuivis pour les faits de « Faux en écriture publique et faux commis dans certains actes administratifs et complicité ».
Mohamed Soumah pour Guinee7.com
