À cent jours de l’exposition universelle de Dubaï, le ministre en charge des Investissements et du Partenariat publics-privés, Gabriel Curtis, a donné des détails sur la participation de la République de Guinée et sur le déroulé de l’événement, vendredi à Conakry.
Selon le ministre, cet évènement qui doit se tenir sur six mois, (1er octobre 2021 au 31 mars 2022), est une incroyable opportunité pour la Guinée de vendre son potentiel aux pays du monde entier.
Placé sous le thème principal « connecter les esprits, construire le futur », cette exposition universelle va regrouper 192 pays et attend 25 millions de visiteurs. « Cette fois-ci, c’est 192 pays qui vont être présents là-bas dont la République de Guinée. Et pour la première fois, nous allons avoir notre propre pavillon. Il y a trois pavillons et la Guinée va se trouver dans le pavillon durabilité. On s’est placé dans la durabilité, parce qu’on veut d’une résilience ici en Guinée. On veut une économie durable. On veut une prospérité partagée », a annoncé le ministre avec satisfaction.
Avant d’expliquer le bien-fondé de la présence guinéenne à ce rendez-vous. « La Guinée à l’expo universelle c’est quoi ? C’est bâtir l’image du pays. Ça va nous permettre de présenter le pays, tel qu’il est : les opportunités, sa culture, ce qu’on fait de bien, ses aspirations. De présenter nos projets, les différentes innovations qui ont eu lieu dans notre pays. Mais également d’attirer les investisseurs vers le pays et des touristes, qui pourraient être intéressés à visiter la Guinée », a-t-il explicité.
Il a aussi indiqué que le thème choisit par la République de Guinée, « se base sur l’eau. Quand on a regardé qu’est-ce que la Guinée offrait de plus. Nous avons l’eau. Nous sommes la source de beaucoup de cours d’eau, de beaucoup de grands fleuves… C’est vraiment quelque chose de très important. On a mis une équipe en place avec des talents locaux, qui ont bâti un pavillon pour parler de l’histoire de la Guinée, de nos grandes dames, des paysages, des différentes régions, de nos textiles. Vraiment faire la promotion de la Guinée … Nous avons plusieurs événements qui vont permettre de vendre l’image de la Guinée. L’événement phare, c’est la journée de la Guinée. Chaque pays à l’expo, a une journée particulière. Et la journée de la Guinée sera le 13 février 2022. Où il y aura une grande délégation qui va aller présenter le pays, discuter avec les investisseurs, présenter d’opportunités et créer des liens avec tous ceux qui seront présents là-bas. Lors de cette journée, il y aura deux représentations culturelles. Une au début et une à la fin. Pour montrer la culture traditionnelle, mais aussi moderne. Et ça va se terminer par un film qui va être projeté sur l’écran le plus géant au monde. Nous allons avoir la capacité de faire la présentation du Made in Guinea », a-t-il projeté.
« Au mois de janvier, on va faire la promotion du tourisme en Guinée, les gens du tourisme vont y aller pour présenter le potentiel touristique de la Guinée; ensuite au mois de février, vous avez le Guinea investissements forum, on va présenter les opportunités, mais également faire la promotion de la culture de la Guinée, vous aurez la semaine sur l’agriculture en fin février, nous allons pouvoir discuter du potentiel agricole de la Guinée, en fin mars, il y a la semaine de l’eau, puisque nous, notre thème est basé sur l’eau, nous allons présenter les opportunités qui sont dans l’eau, présenter la place essentielle que joue la Guinée dans le cadre de l’hydraulique, pas seulement pour le pays. Mais pour toute l’Afrique de l’ouest », a-t-il par ailleurs affirmé.
Par rapport aux choix des entreprises guinéennes, le ministre a précisé les conditions : « Il y a à peu près 495 entreprises qui ont soumissionné. Mais à la fin, ce n’est pas forcément nous qui décidons. L’expo a des critères bien définis. Les sélections ont été faites. Il y a 23 entreprises qui ont été retenues avec leurs produits, qui vont figurer sur les deux espaces que nous aurons au sein du pavillon. »
La participation de la Guinée a un coût. Evidemment. « Au niveau de la Guinée, nous avons quelques dépenses qui devaient être supportées par le pays. Et on parle à peu près entre 3 ou 4 milliards de francs guinéens qu’il faudra pour préparer les spectacles, les produits que nous allons envoyer », a informé le ministre.
Avant de rassurer : « Nous sommes dans le temps. Le pavillon est fait. On a tous les produits. Donc on est bien avancé. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com