Poursuivant son inlassable quête de reconnaissance de sa douteuse victoire à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, le Président de l’UFDG, Elh Cellou Dalein Diallo, semble toujours ne pas être prêt à baisser les bras ; en témoigne, la transformation en alliance politique de l’ANAD qui n’aura été qu’une foireuse alliance électorale.
Après avoir courageusement bu jusqu’à la lie l’amère potion de la débâcle du FNDC mourant, dont la mission principale était d’empêcher l’avènement de la 4ième République, le Président de l’ANAD assigne à sa« nouvelle ancienne’’ alliance , la titanesque mission de lui « restituer’’ une victoire qui n’aura été qu’un effet d’optique, un mirage pour tout dire.
Un véritable défi pour cette organisation naissante qui n’est pourtant qu’une pâle photocopie du FNDC qui aura connu ses jours de« célébrité’’ en termes de destructions de biens et de vies humaines, sans pourtant parvenir à l’atteinte de l’objectif principal qu’il s’était fixé.
Comment imaginer, ne serait ce qu’un seul instant, que l’ANAD, devenue l’ Alliance Nationale des Desperados, puisse réussir là où le FNDC a échoué, avec des composantes comme l’UFR, le PEDN, le PADES et d’autres organisations sociales et politiques, ayant une plus large audience au plan national et international ?
Comment peut on comprendre l’entêtement de l’UFDG qui continue de réclamer, plus de huit mois après la proclamation définitive des résultats de la présidentielle d’octobre 2020, une victoire qui n’était en fait qu’une rêverie de politicien rompu à toutes les techniques de manipulation de la conscience populaire ; alors qu’au même moment, le pays est reconnu au plan international et que les investisseurs, venant de tous les horizons, se bousculent à ses portes ?
Où sont donc ces fameuses preuves incontestables de la victoire du Candidat de l’UFDG, toujours brandies à l’extérieur , mais jamais présentées au Peuple à travers les nombreux médias privés que compte le pays ?
Par quel miracle une alliance qui ne comprend que l’UFDG comme force politique significative peut elle mobiliser la majorité du peuple, les alliés n’étant que des caricatures de partis, juste bonnes pour faire du nombre et amuser la galerie ?
Comme le FNDC avant elle, l’Alliance Nationale des Desperados (ANAD) échouera pour les raisons suivantes :
- absence d’arguments ou de preuves susceptibles d’emporter l’adhésion populaire
- très faible audience des leaders non UFDG de l’ANAD, qui ne sont en réalité que des nains politiques à la recherche de notoriété aux frais du prince Cellou.
- les manifestants appartiennent majoritairement à une seule et même communauté en dépit de l’édulcoration au sommet des structures organisationnelles.
- l’indifférence des autres composantes de la nation, attestée par les chiffres très bas de leurs éléments appréhendés ou victimes, lors des manifestations politiques.
Pour ne pas aller au devant d’ un échec inévitable, L’UFDG devrait éviter le piège de faire semblant de croire ou de faire croire que ses préoccupations et ses méthodes de lutte politique sont partagées par la majorité des guinéens.
Une formation politique qui veut s’inscrire dans la durée doit avoir l’intelligence d’analyser et d’interpréter correctement les rapports de force du moment pour, éventuellement, faire comme le roseau de la Fontaine :《 qui plie mais ne rompt pas 》.
Partant de ce principe plein de sagesse, le parti phare de l’opposition guinéenne doit dialoguer pour obtenir la libération totale de tous ses cadres et militants, afin de se réorganiser, non pas pour poser encore des actes de défiance à l’encontre du pouvoir, mais pour mieux préparer les échéances électorales futures, et espérer ainsi garder sa prestigieuse place d’éternel second du RPGAEC.
Pour l’instauration d’un climat de paix et de convivialité dans le pays, ce parti devrait surtout éviter de se gargariser avec les déclarations sporadiques venant de quelques pays ou institutions, en arc-boutant sur des positions qui ne feront que compliquer une situation qui l’est déjà suffisamment. Rappelons d’ailleurs au passage que tous ces pays et institutions reconnaissent la réalité et l’irréversibilité de la République gagnante, la quatrième, avec laquelle ils entretiennent d’excellentes relations dans tous les domaines.
L’une des illustrations les plus récentes de cette affirmation est le don de 500 000 dollars offert par le Gouvernement des USA, en appui à cette police guinéenne pourtant si décriée par une opposition dure d’oreilles et aveugle.
Il est grand temps que les dirigeants de l’opposition politique de ce pays comprennent enfin que la solution aux problèmes guinéens se trouve en Guinée, dans un dialogue inter-guinéen inclusif et sincère, et non dans la quémande harassante et angoissante de condamnations en provenance de l’extérieur.
Que les plus éclairés au sein de l’UFDG s’approprient cette vérité incontournable pour la diffuser au sein de leur formation politique !