« Le FNDC et la transition en Guinée ». C’est le thème de la conférence de presse animée ce mardi 28 septembre, par Alhousseiny Makanera Kaké au nom de la Coalition Démocratique pour le Changement dans la Continuité (CODEC).
A l’entame de ses propos, l’ancien député a déclaré : « Je suis convaincu aujourd’hui que le FNDC n’existe pas. Puisque vous le savez autant que moi que toute association peut disparaître pour 4 raisons fondamentales. L’association peut être dissoute par la loi, par la volonté des associés, par l’atteinte de l’objet social ou par l’incapacité d’atteindre l’objet social. Le FNDC est dans la quatrième condition. »
« Pour les partis et toutes les organisations membres du FNDC, dit-il, l’objet social était de défense la constitution de 2010. En dépit du fait que la constitution de 2020 fut adoptée, ils ont dit qu’ils ne sont pas d’accord… Ils continuent à défendre la constitution de 2010. Mais aujourd’hui ils sont d’accord avec la charte de la transition ».
Selon lui à partir du moment où on est d’accord avec la charte de la transition, cela veut dire que la transition représente aujourd’hui ce que représente la constitution pour un pays. « Si tel est le cas, cette charte dispose que le CNT est investi du pouvoir constituant. Donc d’écrire une nouvelle constitution qui sera adoptée par voie référendaire. A partir du moment où cette charte est rentrée en vigueur, le FNDC ne doit plus exister parce que l’objectif social, il y a une impossibilité de l’atteindre, parce que nous sommes dans la dynamique de l’établissement d’une nouvelle constitution », a indiqué l’ex ministre de la communication.
Pour Alhousseiny Makanera, si malgré cette situation le FNDC continue le combat, c’est parce que « le FNDC est le bras d’organisation sociale de l’UFDG ».
Il estime par ailleurs qu’il faut que « les responsables du FNDC acceptent de faire violence sur eux-mêmes pour faire un débat beaucoup plus sain. En disant, nous défendons tel parti politique ».
Mohamed Soumah pour Guinee7.com