Mamadou Sylla, président de l’Union démocratique de Guinée (UDG), au micro de NDIMBA Radio (100.1FM), vendredi 17 décembre, a fait une analyse sur la vie socio-politique, notamment, sur la transition.
Selon lui, « la transition appelle la transition. Tout pouvoir qui ne vient pas des urnes, je me méfie. La transition c’est pour venir redresser des choses qui ne vont pas et puis point. Mais quand une transition dure plus longtemps, ça n’arrange pas le pays et ça n’arrange même pas l’autorité qui la gère. C’est pourquoi on a dit, comme ils entendent gérer les affaires courantes (…), ils sont en train de réclamer les dettes, dans les détournements de deniers publics ; ils sont en train de mettre de l’ordre dans les affaires de l’Etat. Tout cela est bon. Mais par exemple, ils ne peuvent pas signer avec une grande société qui vient investir en Guinée. Les gens vont dire, non on va attendre jusqu’à ce que le nouveau président élu vienne. C’est dans ce sens qu’on a dit ce n’est pas pour dire, que si la ville est sale, ils ne veulent pas la nettoyer ; le goudron est gâté, ils ne peuvent pas. Mais les pays amis et autres ne peuvent pas investir avec un gouvernement de transition. »
Avant de rappeler qu’ « On avait fait des memos, on a envoyé, à tout point de vue, nous on était pour deux ans. Ça pourra passer vite. Les choses passent vite. Les gens sont pressés. Aujourd’hui le problème de date-là. Le chronogramme quand est-ce que ça finit ? la communauté internationale, les Américains, l’Union africaine, l’Union européenne et la CEDEAO aussi demandent. Sans compter qu’il y a des communiqués qui se contredisent. Le premier ministre dit quelque chose devant la communauté internationale, je veux parler de la CEDEAO le dimanche dernier et lundi, c’est le CNRD qui a fait d’autres communiqués qui sont contraires à cela. Les gens vont demander, mais comment ça se passe » ?
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com