Le 2ème Forum International des Droits de l’homme de Marrakech a clôturé ses assises le 30 novembre 2014 par les interventions de plusieurs personnalités mondiales actives dans ce domaine, dont le Rapporteur spécial des Nations-Unies sur la situation des défenseurs des Droits de l’Homme, le Rapporteur Spécial des Nations-Unies sur le Droit à l’Education, le Président du Réseau euro-méditerranéen des Droits de l’Homme et la représentante du Secrétaire Général du Conseil de l’Europe.
Ce Forum a été marqué par quatre grandes thématiques mondiales à savoir : les Droits des Femmes, le climat, les migrations et l’agenda 2015 des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Il a été d’une totale réussite tant sur les plans de l’organisation et du niveau de la participation que ceux relatifs à la qualité de haute facture des échanges d’idées et des expériences et aux propositions concrètes retenues pour la consolidation des Droits de l’Homme dans le monde.
Outre, ces thématiques, plus de 100 sujets relatifs aux Droits Humains ont été débattus au cours de cet événement qui a rassemblé quelque 7.000 personnes en provenance de 95 pays et près de 400 journalistes représentant les médias internationaux et marocains.
Il est à noter que ce Forum a vu l’absence de leur plein gré de certaines associations marocaines des Droits de l’Homme telles la Ligue Marocaine pour la Défense des Droits de l’Homme (LMDH), l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH), l’Observatoire Amazigh pour les Droits et les Libertés (OADL), l’Association pour le Contrat Mondial de l’Eau, (ACME – Maroc), ATTAC Maroc, le Comité des Droits Humains de la Justice et Bienfaisance, la Coordination du Mouvement du 20 février – Rabat et l’Association Freedom Now ; une non-participation qui n’a, d’ailleurs, eu aucun impact sur les activités du forum en raison de leur faible audience aux plans national et international.
S’agissant du boycott de l’AMDH, il s’explique tout simplement par le fait que cette organisation a réalisé que ce Forum ne constituait pas un espace idéal pour revendiquer l’enseignement des idées séparatistes aux enfants marocains.
En effet, l’AMDH est le relais naturel de certaines parties algériennes hostiles au Maroc et est appuyée dans ses actions par la presse algérienne.
Dès l’annonce du retrait de l’AMDH, ses relais algériens ont pris la relève pour achever la manoeuvre de sabotage de la tenue du Forum International des Droits de l’Homme, à Marrakech à coup de mensonges sur la situation des Droits de l’Homme au Maroc, notamment en affirmant faussement que l’AMDH a été empêchée de le faire.
Une opération de sabotage commanditée par des responsables algériens car la tenue et la réussite d’une telle manifestation sur les Droits de l’Homme d’envergure internationale au Maroc est de nature à mettre en évidence l’énorme écart à ce sujet qui existe avec le voisin de l’Est. Et comme l’AMDH n’a jamais brillé par ses dénonciations de la situation des Droits de l’homme dans les camps sahraouis de la honte de Tindouf, en Algérie, il valait mieux pour ses membres de figurer aux abonnés absents pendant le forum à Marrakech.
Les dirigeants de l’AMDH, dont les financements astronomiques sont d’une opacité totale et d’une origine plus que douteuse, ne sont en réalité qu’une poignée d’anciens gauchistes issus des rangs d’Ila Al Amam et de nihilistes qui ont toujours rêvé de déstabiliser le Maroc et de l’amputer de ces provinces sahariennes, comme il est visible sur son site. Une trahison envers leur pays, qu’est le Maroc, et un parjure envers le « Serment de la Marche Verte » mais aussi une insulte à la mémoire des martyrs tombés sur les Champs d’Honneur pour l’indépendance du Maroc et la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Quant à l’association ATTAC-Maroc, celle-ci est également réputée pour ses liens avec les terro-polisariens et certaines parties algériennes.
C’est une organisation qui apporte tout son soutien aux criminels de Gdim Izik, notamment le pro-polisario Naama Asfari. Ce dernier a été condamné à 30 ans de prison ferme par un tribunal militaire pour avoir égorgé un gendarme marocain désarmé et souillé sa dépouille en urinant dessus.
Comment une telle organisation peut-elle apporter un tel soutien à des individus qui ont semé la terreur et commis des crimes immondes ?
Je rappelerai à cette organisation qu’au Maroc la rétroactivité de la loi n’existe pas, tout comme en France ou ailleurs. On est en droit positif. Il est donc inutile de demander une révision de leur procès devant un tribunal civil.
Une Organisation qui est également appuyée par sa maison-mère ATTAC-France, elle aussi hostile au Maroc et dont la mission est de rameuter tout ceux qui partagent les thèses algériennes sur le Maroc et sur le Sahara marocain, à l’instar de l’ex-capitaine Adib.
Pourquoi ATTAC-France ne demande t’elle pas aux autorités françaises de libérer Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos ou le Chacal, un terroriste et grand ami du régime algérien à l’époque où Bouteflika était le Chef de la diplomatie de son pays (cf article titré « Exclusif : Quand Abdelaziz Bouteflika accueille le Chacal … » paru sur le site de polisario-confidentiel du 24 décembre 2007), qui a fait un carnage à Paris et qui a été condamné à la perpétuité ?
Des associations qui ne représentent qu’elles mêmes et qui n’ont aucune audience auprès des marocains.
Pour les autres absents, il est inutile d’en parler tant ils sont insignifiants.
Aucune manifestation anti-Forum ou anti-marocain n’a été signalée par la presse internationale. Ce qui n’est pas le cas de la presse algérienne et de quelques sites français qui ont relayé des mensonges de SPS, l’agence de presse polisarienne sous contrôle algérien.
Je conclurai ce papier par ce passage de la déclaration de clôture faite par Madame Verena Taylor, Représentante du Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, et je la cite : « le Maroc est un pays qui a accompli des avancées notables dans le domaine des Droits de l’Homme, et qui a contribué à la révision des normes internationales des Droits de l’Homme ».
Sont également intervenus à la cérémonie de clôture Madame Bassima Halfaoui, veuve du militant et homme politique tunisien assassiné en février 2013 qui a demandé et accompagné l’assistance à réciter l’hymne national tunisien « Ida châabou yawman ».
A suivi l’allocution mélancolique de l’Algérienne Nassera Dutour, Présidente de l’Association SOS disparus, avec ses rappels récurrents à la disparition de son fils: « Ca fait 17 ans que je cherche, 17 ans que je me demande, 17 ans que j’interroge, 17 ans que j’attends, 17 ans que je brûle pour connaître la vérité ».
Ce fut après l’arrivée au podium du célèbre chanteur-compositeur libanais Marcel Khalifé qui a confié à l’auditoire : « J’ai opté pour la musique en vue de prendre la défense des Droits de l’Homme » et a invité l’assistance à entonner ensemble, sans musique ni instrument, une de ses chansons les plus célèbres, à savoir « Mountassiba Al Qamati Amchi ».
Et, enfin, l’auditoire a entonné l’hymne national marocain en récitant religieusement avec un groupe de jeunes écoliers brandissant les couleurs nationales, « Manbita Al Ahrar « .
Le 2ème Forum International des Droits de l’Homme de Marrakech a donc consacré la victoire des Droits Humains et a été une parfaite réussite pour le Maroc tout en infligeant une magistrale déculottée aux pro-polisariens et à certains responsables algériens.
Farid Mnebhi