Poursuivis pour des faits présumés de « détournement de deniers publics et complicité », l’ancien directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’Etat, Fodé Cissé et Fodé Sinakhata Bangoura, l’informaticien de ladite institution, étaient à la barre de la Cour de répression des Infractions économiques et financières (CRIEF), ce mercredi.
Il leur est reproché le détournement de plus d’un milliard de francs guinéens au préjudice de 1178 pensionnés.
Dès l’entame de l’audience, les avocats de la défense ont signalé des manquements comme le fait que leurs clients n’ont pas reçu de convocations et qu’ils ont été interrogés sans l’assistance de leurs avocats à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie.
Ils ont donc sollicité que les procès-verbaux dressés lors de l’enquête préliminaire ne soient pas pris en compte dans les débats.
Le ministère public a demandé au juge de ne pas suivre les observations des avocats. Puisque selon lui, les avocats auraient dû écrire cela et faire une adresse au parquet.
Chose que la partie civile représentée par l’avocat de l’Etat à soutenue, en demandant au président la continuation des débats.
Après les tractations, le juge Alhassane Mabinty Camara a renvoyé l’affaire au 15 juin pour le délibéré sur la nullité ou non des procès-verbaux dénoncés par les avocats de la défense.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com