Le président de la Nouvelle génération politique, Badra Koné s’est exprimé ce mardi sur la décision du chef de la junte malienne, Assimi Goïta de réduire de 4 ans à 24 mois la durée de la transition. C’était ce matin lors d’un entretien qu’il nous a accordé.
Ce revirement des autorités maliennes en date du lundi 6 juin étonne plusieurs analystes politiques de la sous-région, d’autant plus que la junte militaire était restée inflexible sur son option d’une transition de 5 ans.
Pour Badra Koné, rien n’est ambigu sur cette démarche des autorités maliennes. « Il n’y a rien d’étonnant sur le fait que les Maliens acceptent de partir cette fois-ci sur 2 ans parce que c’était la condition de la CEDEAO donc, ils n’ont pas eu le choix que de s’aligner. De négociation en négociation, ils ont fini par donner ce délai mais je pense qu’il faut aussi remarquer que la CEDEAO a proposé 18 mois mais le président malien a fait un décret d’une période de 24 mois mais à compter du mois de mars. Je pense qu’il y a 19 mois qui courent et il n’y aura pas de problème dans le règlement de cela », dira-t-il.
Le président de la Nouvelle génération politique a également annoncé : « la rectification de la transition guinéenne est nécessaire parce que nous avons besoin de corriger plusieurs choses dans cette transition. Moi je fais partie de la CPR qui a d’ailleurs proposé 36 mois, je n’ai rien contre les 36 mois ; mais, je pense qu’au-delà de ça il y a plusieurs choses à retoucher. Nous estimons que les politiques doivent être plus impliqués dans cette transition. Car on ne peut pas mettre à l’écart les politiques pour pouvoir réussir l’esprit d’une bonne transition qu’on estime avoir. Donc le dialogue doit se faire et plusieurs autres choses, à ce niveau il y a un travail à faire. Et attendons la décision de la CEDEAO sur la question du délai guinéen aussi. Je pense qu’au mois de juillet on saura ce qu’ils ont décidé pour la Guinée. »
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com