Le sursis d’un mois et l’envoi de Thomas Yayi Boni, comme médiateur en Guinée ont été appréciés ce lundi par le secrétaire exécutif de l’UFR que nous avons joint.
Selon lui, ce « n’est pas pour la junte qu’ils ont fait cet accord, c’est pour la population guinéenne. Parce que quand les sanctions tombent, c’est la population guinéenne qui va en souffrir. Donc nous nous disons que c’est une décision sage que la CEDEAO a eu à prendre. Pourvu que la junte guinéenne se saisisse de cette occasion pour sauver ce pays. Parce qu’ils ne sont pas venus selon eux dans l’intention de rester au pouvoir. La transition ne doit pas être longue. Elle doit être gérée par des institutions constitutionnelles légitimes et légales. Il est important qu’il y ait une base de dialogue nous permettant de sortir de cette Transition. Donc ce moratoire donné par la CEDEAO certainement amènera la junte à mieux réfléchir pour que le dialogue s’installe rapidement. Et c’est une manière de demander à la junte de se raviser et de tenir compte des exigences du moment pour que la démocratie prospère dans notre pays », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, « nous estimons que c’est une nouvelle figure qui vient en Guinée. Une figure qui peut, nous estimons, régler les problèmes ayant l’expérience nécessaire. Parce qu’il a été opposant dans son pays avant de gérer le pays pendant près de 10 ans. Il a quitté, il est retombé dans une opposition, qui a finalement fini par être réglé entre lui et le président béninois actuel. Donc ce qui veut dire qu’il connaît très bien comment cela fonctionne en Afrique. Mais étant donné que nous sommes dans une transition, j’estime qu’il mettra son expérience à profit pour permettre aux Guinéens de rapidement recouvrir la sainte démocratie que nous recherchons tous », a-t-il enfin affirmé.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com