Après ma première chronique de voyage, je vous propose la seconde. Cette fois-ci moins « douloureuse ». Donc plus gaie. Puisqu’elle ne touche pas du tout « la chose là ». Puisqu’il s’agira, dans la présente, de formation. De ma, de notre formation. Un véritable voyage en ce sens que, selon ce proverbe guinéen, «Tout « TAMAN » (= Voyage) augmente, d’une manière ou d’une autre, le bagage intellectuel du voyageur ». Dans le cas présent, je vous décrirai la manière dont cela s’est opéré.
Suivez- moi !
Ma raison d’être au Québec : la formation ….
Nous sommes le mardi, 9 décembre 2014. Dehors, le froid règne en maître absolu : tout est blanc mais beau. Au rez-de-chaussée, le froid est totalement absent. C’est là où la cérémonie de clôture s’est déroulée. De manière absolument modeste. Comme ce fut le cas à la cérémonie d’ouverture le lundi, 20 octobre 2014. Dans un cadre enchanteur. En présence du Ministre Sékou Kourouma.
Du côté des officiels à ladite clôture, le Chargé d’Affaires a.i de notre Ambassade, et pour l’ENAP, son Directeur des Affaires Internationales.
En marge des discours, le clou aura été la remise, main à main, du CERTIFICAT DE PARTICIPATION aux 14 participants présents. Dont moi. Document d’une seule page qui ferait dire à l’analphabète de mon beau pays : « Tout ce long séjour au Canada pour n’obtenir en fin de compte que çà, ce bout de papier ? ». Pourtant, cher analphabète, ce « bout de papier » est importantissime pour moi, pour les autres récipiendaires, pour toi et pour le pays. Il sanctionne des efforts : ceux du gouvernement qui, pour utiliser un langage courant, « a mis le paquet », ceux de l’ENAP/Québec qui a su mobiliser des formateurs de talent et créer d’excellentes conditions d’apprentissage, ceux des heureux sélectionnés (par le jury guinéo- canadien) qui se sont assis dans le confortable fauteuil de la motivation. Ces derniers reconnaissent, dans leur rapport de fin de formation, les « … efforts consentis par le Gouvernement du Professeur Alpha Condé »
Le « bout de papier » est synonyme de défis à relever…
Mais quelle valeur aura ce «bout de papier » si son bénéficiaire ne contribue pas à l’amélioration des conditions de vie des populations ? Le défi que pose le «bout de papier » est celui de ma participation, de celle des autres, à ce combat. C’est-à-dire le combat pour l’élimination de la misère intellectuelle en créant partout, dans le pays, des têtes qui soient, à la fois, « bien faites » et «bien pleines ». Y participer, c’est choisir la voie que dicte H. Jackson Brown Jr à son fils à travers son conseil 817 : « Partage tes connaissances. C’est une façon d’arriver à l’immortalité » (in « Le petit livre de la vie – Manuel d’instruction- Volumes 1, 2, 3 »). Les formateurs vacataires en sont conscients : ils ont librement signé un engagement décennal, accepté de venir à l’ENAP, y prendre des cours utiles. Dans des conditions climatiques extrêmement difficiles pour un tropical.
Le dur « voyage » vers le « bout de papier » … LE CHEMIN PARCOURU …
La formation proprement dite a comporté cinq (5) axes. Ce sont : un cours dispensé durant deux semaines sur «La didactique du management public» dite encore « Ingénierie de la formation »; deux autres semaines pendant lesquelles d’éminents formateurs (dont des femmes), auteurs, pour la plupart de bouquins qui sont d’actualité dans leur domaine respectif, ont fait la démonstration, pour nous, de leur méthode et approche de transfert. Son titre : «Les approches d’enseignement du management public ». Trois autres consacrés : aux travaux de recherche en groupe ou individuellement au niveau du cœur de l’ENAP, la bibliothèque, suffisamment garnie de bons ouvrages sur le management; à la conception, au sein des trois groupes de travail, de Plans de cours individuels. Son titre : « Approfondissement de connaissances et travaux pratiques reliés au développement de cours ou de modules de l’offre de formation de l’ENA». Et une, à la simulation de transfert de savoir, de savoir- faire et de savoir être. Intitulée : « Simulation d’enseignement »
En principe, pas eu de repos officiel. Pas seulement à cause de ces activités suscitées qui se sont déroulées dans des salles dont la plus célèbre est, sans conteste, la 5128. Mais à cause des activités connexes provoquées par le « voyage » vers le «bout de papier ». Elles ont pour nom : i)- la fréquentation des librairies (« Coop Zones » du Centre- ville, et de l’Université de Laval; à La Place Laurier (« Renaud Bray », « Presse Gateway », « Québec Loisirs ») et « Pantoute ») pour y acheter les livres de référence et ceux s’inscrivant dans la croissance personnelle. J’en ai acheté au total cinquante et six (56); ii)- les lectures individuelles; iii) – les travaux de groupe; iv) – les saisies de textes au niveau de l’achalandé Centre informatique de l’ENAP; v) – les observations, en temps réel, du déroulement de deux cours; vi) – l’abonnement au bulletin électronique de l’ENAP par le biais de son Service Communication.
Sont-ils dispendieux (coûteux) les livres ? Les prix de mes 55 livres vont de $4.95 (tels « L’art de la guerre », « Le décodeur de la manipulation », ou « Le décodeur gestuel – Les gestes du quotidien décryptés!), à $7.95 (tel « Communiquer – mode d’emploi »), $34.95 (tel « Communication de crise– Gérer l’urgence et l’émotion avec le process communication ») jusqu’à $95.00 (tel « Comportement humain et organisation »). Hors taxe. Tout livre a deux prix : celui qui est affiché et celui que donne la caisse lors du paiement. Par exemple le livre « Mandela – un long chemin vers la liberté » (édité en livre de poche) coûte, prix visible, $17.95. A la caisse, il m’a coûté $18.90. La différence représente le montant de la taxe dite TPS. Un second exemple. Les prix affichés des livres suivants « Management des organisations publiques – Théorie et application », « Approche systémique à la gestion des ressources humaines », et « L’état démocratique- Fondements et défis» sont respectivement $42.00, $69.00, et $38.00. Faites votre calcul. Le sous – total est de $149.00. A la caisse, j’ai déboursé $156.45. Soit $7.45 pour la TPS (facture 611173 du 19/11/2014).
Le dur « voyage » vers le « bout de papier » … QUELQUES ACQUIS PARMI TANT D’AUTRES…
Je laisse sciemment de côté les contenus de ces activités de formation ou, pour être anglo-saxon, de ces activités d’apprentissage. Pour tout dire, ils sont de qualité et d’une efficacité certaine dans la transformation comportementale. Dans leur rapport final, les vacataires font état de leur « … satisfaction … par rapport à la méthodologie d’enseignement des Professeurs de l’ENAP qui alternent la théorie et la pratique ».
Je me limiterai donc à faire quelques commentaires. Ils sont engendrés, cela va de soi, par mon observation personnelle et exclusive du déroulement de notre programme académique. Ils touchent, pèle mêle, les éléments ci –après : la structure du programme, nos formateurs, le contenu des cours, le principal résultat, les approches d’enseignement, les apprenants en situation d’apprentissage, la documentation, les valeurs andragogiques, la relation pédagogique. Entre autres.
La didactique du management, en plus de faire acquérir des aptitudes, met en outre l’accent sur le formateur, notamment sur sa grande responsabilité dans la construction de la personne humaine. Une responsabilité semblable, à mes yeux, à celle du journaliste, constructeur d’opinion. C’est en raison de cela qu’il doit se laisser habiter par plusieurs habiletés dont celles liées à l’andragogie. Plus qu’une simple didactique, il s’agit d’une véritable ingénierie de la formation.
L’apprenant (l’adulte) est le plus important. Il est dans le processus de transfert. Il en est un acteur. Il ne fait pas qu’écouter. Il ne fait pas qu’observer. Il joue, lui aussi, sa partition. Dans la danse du savoir. Bref, il participe. Il appartient au formateur d’en créer les meilleures conditions de sa participation. Les observations en situation d’enseignement (donc en temps réel) des Professeurs Marie-Soleil Tremblay (« La comptabilité : outil de prise de décisions ») et de Pierre Cantin (« L’Administrateur et le changement ») furent une preuve tangible. Ils étaient une sorte de « Coordonnateur des échanges entre les participants».
Voir ces apprenants, « cheveux blancs » et « cheveux noirs », assis côte à côte, échangeant sans gêne générationnelle, m’a fait me remémorer quatre axiomes : « Il n’y a pas d’âge pour apprendre », « Ce sont les vieilles marmites qui font de bons mets », « Tout lasse sauf apprendre » et « Tout savoir qui n’augmente pas tous les jours diminue tous les jours »
Le transfert dans la salle de classe (ou ce moment qui met le formateur en face des apprenants) est crucial. C’est la relation pédagogique. Ledit moment doit prendre l’allure d’une fête du savoir. Pour Louis Côté, il « doit se dérouler comme un show ». Pour Michel Boisclair, notre disponible et très professionnel encadreur, il doit y avoir de « L’excellence dans la délivrance ». Pour Daniel Maltais, « Il faut de la passion pour « allumer » les apprenants ». En tout cas, tous les formateurs qui sont passés devant moi, devant nous en ont fait la démonstration éloquente. Leur « show » fut un mélange soigné des éléments ci-après : exemples pris dans le « terrain administratif », dans leur vie professionnelle qui est, dans certains cas, un livre en soi; passion dans la délivrance, humours, rires, gestes appropriés (sans incongruence alors), participation suscitée des apprenants que nous étions.
La période «D’avant être dans la salle ». Disons, la préparation. Elle doit s’effectuer avec minutie. Avec sérieux. Pas de place à l’improvisation. Elle doit prendre plus de temps. En termes de recherche documentaire, de connaissance de la cible, de fabrication de power point etc…Tous véhiculent, en des formes différentes, la même conviction : « S’investir au maximum dans la préparation ». Un d’entre eux, Louis Coté, a confié : « M’investir pendant des années m’a permis d’écrire un livre » (Son titre : « L’État démocratique – Fondements et défis »). Et d’ajouter : « Pour m’avoir bien préparé, je n’ai plus besoin de trop m’investir actuellement».
La période susmentionnée génère le « Plan de cours ». Ce que c’est ? Un merveilleux outil de travail à la disposition du formateur (le concepteur) et de l’apprenant. Selon Michel Boisclair, il est «un itinéraire pour le formateur, un itinéraire qui balise, guide l’apprentissage pour l’apprenant ». Sa structure : descriptif du cours, présentation du cours, titre du cours, sigle, objectif général, objectifs spécifiques, éléments de contenu, approches pédagogiques, système d’évaluation, médiagraphie, références règlementaires, soutien aux étudiants en situation de handicap. Entre autres. Pas très, très, très facile de le « pondre » le Plan de cours! Ma lectrice, mon lecteur savent comment vient l’appétit …
Chaque vacataire, nonobstant tout, a produit son Plan de cours en fonction de son appartenance à l’une ou l’autre des trois compétences de la future ENA de Guinée. Ce sont : i)- « Conception et évaluation des politiques publiques», ii)- «Développement et gestion des Organisations publiques», et iii)- « Compétences transversales ». Chaque Plan de cours a fait l’objet de critiques constructives de la part et des collègues et de l’Encadreur.
Mon Plan de cours a porté sur « Le leadership et la mobilisation des personnes et des équipes » (compétence 2). Ce cours comporte 12 modules de formation. Ce sont : « L’organisation », « Introduction au Comportement organisationnel », « Tryptique personnel – motivation – mobilisation », « Le leadership » (subdivisé en trois parties), « La communication » (subdivisé en quatre parties). « La gestion des conflits et la négociation dans les organisations» (subdivisé en deux parties), « Les techniques de conduite de réunions », « « La dynamique de groupe ou comment gérer une équipe », « La culture organisationnelle », « Les techniques de prise de décision dans les organisations », « La gestion du changement organisationnel » et « La gestion des ressources humaines »
Ma simulation d’enseignement a porté sur le module 6 : « La gestion des conflits et la négociation dans les organisations ». Ses objectifs spécifiques : « Analyser les conflits dans la perspective de leur utilisation au profit de l’organisation; connaître la typologie des conflits; connaître les techniques de résolution des conflits; connaître son propre style de résolution des conflits ». Suite à ma simulation, un des jeunes collègues vacataires, certainement l’un des plus critiques de l’équipe, m’a écrit ce qui suit : « … Encore une fois, toutes mes félicitations pour la qualité de votre prestation de ce soir, tant il est que ҫà été dispensé avec pertinence, méthode et différence. Bravo… » (Émail du 02 décembre 2014- 21:02).
La formation doit être bâtie sur des valeurs. L’École dispose d’un dispositif contre le manquement aux valeurs. C’est en raison de cela que le rappel des valeurs d’intégrité, d’honnêteté et autres occupe une place de choix dans tous les Plans de cours. On peut y lire, par exemple, dans n’importe quel Plan de cours ce qui suit : « L’ENAP accorde une haute importance à la déontologie académique. Il incombe à tous les étudiants de comprendre ce que l’on entend par manquement à l’honnêteté intellectuelle selon la « Politique relative à l’honnêteté intellectuelle de l’ENAP ». Tout manquement sera sanctionné ». Il existe une panoplie de sites web consacrés à la connaissance approfondie desdites valeurs.
N’est pas formateur qui le veut ! Tout comme n’est pas journaliste ou prêtre qui le veut ! C’est à ce niveau qu’apparait la différence phénoménale entre « l’enseignement » et « l’apprentissage ». Dans le premier, point de participation mais plutôt un oui soutenu au « bourrage de crâne ». Dans le second, mort au bourrage de crâne mais plutôt un vive la participation. Il appartient au formateur de créer les conditions d’application du second slogan.
A l’ENAP, il existe une typologie de formateur : Professeur – chercheur (le permanent), Chargé de cours (l’extra muros), Maître d’Enseignement (une sorte de Consultant), Professeur Associé (un ex formateur à la retraite).
Tout comme une typologie des cours en fonction de leur densité. Nommée sous forme de métaphore par Daniel Maltais : « cours de planche à voile » (panoramique) et « cours de plongée sous-marine » (profond)
La communication non-verbale, dans sa dimension « Habillement », est prise en compte. Être bien habillé (qui ne signifie pas être richement habillé) ne dérange point. Bien au contraire. Il valorise l’apprenant puisque « Être bien habillé » pourrait signifier, à ses yeux, « Je te considère ». Sans tomber dans l’histrionisme, de judicieux choix vestimentaires s’imposent absolument au formateur. Tous les Professeurs qui ont défilé devant nous étaient correctement habillés. Surtout les professeurEs. S’il est vrai que « L’habit ne fait pas le moine », il est aussi vrai « Que c’est par l’habit que l’on reconnait le moine ».
Que vise la formation ? Une question fondamentale. Trois options : former pour octroyer des connaissances théoriques sans arrimage avec le réel vécu; former pour faire acquérir des habiletés de gestion; former pour faire acquérir, à la fois, des connaissances (savoir), des habiletés et aptitudes (savoir-faire) et du savoir –être. Un bon choix devrait porter sur la troisième option. En tout état de cause, après une formation, l’apprenant « devrait être capable de … » Autrement dit, une amélioration dans la pratique de gestion de l’apprenant devrait être perçue par ses collègues de travail une fois que celui-ci retourne dans son milieu organisationnel. Des phrases, semblables à celles qui suivent, devraient être entendues le plus souvent : « Depuis que Untel a suivi cette formation, il est devenu un autre ! », «Il écoute mieux ! », « Il sait produire maintenant un rapport ! », « Dans notre organisation, il y a beaucoup plus de participation ! », «Le climat de travail s’est humanisé ! » etc …
Sans bibliothèque, pas de formation digne de ce nom … Sous certains cieux, on se poserait des questions sur l’opportunité d’une telle affirmation tant elle tombe sous le coup de La Palissade. Sous d’autres, l’assertion a pignon sur rue tant s’acheter un livre relève du parcours du combattant. Sous ces cieux, le livre, en tant que source traditionnelle du savoir, n’est pas une priorité contrairement au sac de riz. Sous ces cieux, il existe une culture de ruée vers la photocopie de documents y compris des livres entiers. Ce que les québécois appellent le « photocopillage » ou, ma traduction, le « Tant pis pour le « Droit d’auteur » ! Un brillant leader latino-américain du siècle dernier, à qui l’on reprochait sa propension à ne pas respecter les Droits d’auteur, répondait inlassablement que « Le savoir contenu dans un livre est comme l’air ».
Sur nos huit semaines, trois (+ 5jours) ont été entièrement consacrées à la lecture et au travail à la bibliothèque, individuellement ou en sous-groupe. Soit 20 jours sur les 50 ! L’élaboration de mon Plan de cours m’a obligé à « élire domicile » à la bibliothèque. Sous les regards bienveillants de son personnel accueillant et disponible. Toute production intellectuelle commence par la recherche documentaire.
En tout état de cause, les éléments «Bibliographie/Médiathèque/Matériels pédagogiques », constitutifs du Plan de cours, sont incontournables. Ils permettent à l’apprenant d’assurer ses « Lectures obligatoires » ou ses « Lectures optionnelles». A l’ENAP, le nombre de livres conseillés aux apprenants varie en fonction des formateurs. Il va de un livre (« Images de l’organisation » de Gareth Morgan dans le cours ENP 7303 : « Management des organisations publiques ») à 188 livres dans le cours ENP 7220 – Hiver 2015 : « Habiletés de direction », volet « Médiagraphie complémentaire » du Maître d’Enseignement Claude-Michel Gagnon.
L’apprenant québécois trouve tous les bouquins sur place au niveau des institutions spécialisées.
De la problématique de la contextualisation : Un des messages forts de tous les formateurs qui m’ont fait co- naître, porte sur la contextualisation des cours. « Ce qui est valable ici au Canada ne l’est pas forcément en Guinée » telle est, en quelque sorte, la substance du message. Tout en arrimant le contexte national aux autres contextes, il faudrait tirer de ceux-ci ce qui convient le mieux au contexte national. En clair, pas de copie/coller académique! Pas de choc culturel !
En 1999, le programme PIDMAP/ENAP-QUEBEC («Programme d’Initiation à la Didactique du Management Public»- financement ACDI) a connu, pendant 3 mois, la participation (après un rigoureux test de sélection), pendant 3 mois, de sept (7) Guinéens dont moi. A l’occasion, il m’a été demandé, par l’ENAP, une réflexion sur l’enseignement du management public dans le contexte africain. A la lumière du cours sur les méthodes et approches d’enseignement du management public que nous avait dispensé le Professeur Yves Poulin. Ce que je fis avec beaucoup de plaisir. Gratuitement. Son titre : « L’Enseignement du management public face aux réalités africaines ». Il fut publié dans le volume 3, janvier à mai 1999 de la revue «Infodidacte – Bulletin d’Information de la Didacthèque Internationale en Management ». Mon texte s’inscrivait dans la même préoccupation, toujours d’actualité à l’ENAP, celle de la contextualisation des contenus et des approches d’apprentissage…
Autorise- moi de m’arrêter ici. Évidemment, je n’ai pas tout dit. Tellement il y a à dire. Seulement, je voulais que tu retiennes qu’on ne sort pas de l’ENAP/QUEBEC come on y est entré. Entrez-y « vide » (parce que vous aurez appliqué l’équation cognitive « Apprendre = Désapprendre»), vous en sortirez « rempli ».
Québec/Canada, le mercredi, 09 décembre 2014
Par Facély II Mara, Journaliste, Analyste en communication, Formateur en management, ex fonctionnaire du PNUD/ONU