L’Office central antidrogue (OCAD) a présenté à la presse jeudi, trois présumés trafiquants de cannabis.
Le directeur central adjoint de l’OCAD, commissaire divisionnaire de police, Sangaré Abdoulaye, a expliqué que le premier a été pris grâce à une Information, et des filatures menées par la division dogue légère.
A l’en croire, « Seny Camara, alias Petit Seny reconnaît avoir été pris en possession de 231 Kg de cannabis. Il reconnaît être l’un des points focaux du trafic de drogue entre la Guinée et la Sierra Leone. C’est lui qui ravitaille tous les marchés hebdomadaires de la préfecture de Forécariah à bord de sa voiture Mercedes. Il était activement recherché par les services ».
Face aux journalistes, Seny n’a pas nié les faits qui lui sont reprochés : « Ils ont pris le cannabis chez moi à Maferinyah. Je suis dans ça à cause de la pauvreté. Ils sont allés chez moi à 3h du matin. Ils ont tapé à la porte, mon enfant à ouvert. Ils m’ont appelé, je suis sorti. Et j’ai vu qu’ils voulaient défoncer toutes les portes. Je leur ai dit de ne pas le faire et j’ai déclaré qu’il y avait du cannabis. On a fait sortir le cannabis. Ils m’ont embarqué et nous sommes venus ici. C’est Dieu qui en a décidé ainsi. »
Quant aux deux autres qui sont des frères, ils ont été arrêtés par la Brigade anticriminalité numéro 4.
Le deuxième, selon, le commissaire Abdoulaye Sangaré, c’est Moussa Camara alias De Gaulle, qui a aussi été « pris en flagrant délit en possession de 12 Kg de cannabis dans sa chambre. Il dit dans son audition être dans cette activité depuis 2006 et qu’il ne peut plus abandonner, car la jeunesse en a besoin. Le même délinquant déclare, que sa porte est ouverte tous les jours de 7h à 19h pour vendre son cannabis. Sa particularité, quand vous êtes en audition, il fait semblant d’être un peu dément. Mais c’est une diversion. Parce qu’il ne se trompe jamais de la quantité qu’il vend ni de son argent ».
De Gaulle est revenu sur les circonstances de son arrestation. « C’était vers 15h. Les policiers sont venus fouiller ma maison. Ils ont vu un sac qui contenait du chanvre indien. Ils l’ont récupéré et m’ont aussi embarqué. Ce chanvre, je le revends aux gens. Je sais que c’est interdit, parce que les gens en ont besoin. J’en fume aussi », a-t-il reconnu.
Le troisième, c’est Mohamed Camara, le frère de Moussa, qui a aussi été pris en flagrant délit.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
