Censure

A propos de l’assassinat de El hadj Mohamed Diallo, Cellou Dalein écrit à la presse

Suite à l’assassinat de El hadj Mohamed Diallo, journaliste de guinee7.com au siège de l’UFDG, vendredi 5 février dernier. Les journalistes avaient décidé de ne pas couvrir les activités de l’UFDG « jusqu’à nouvel ordre ». Voici ce que Cellou Dalein leur dit à travers cette lettre envoyée à guinee7.com.

« Après le décès regrettable du journaliste El hadj Mohamed Diallo survenu le vendredi 5 février dernier aux abords du siège de l’UFDG, je présente, une fois encore, mes plus sincères condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble de la presse guinéenne. 

Je condamne avec la plus grande fermeté ce drame. Mon émotion est d’autant plus grande qu’il s’est produit aux abords du siège de mon parti, l’UFDG, qui se bat, inlassablement, depuis de nombreuses années, pour l’instauration dans notre pays d’une société démocratique respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales. La presse nationale et internationale a toujours couvert les grandioses manifestations que le parti organise tant à l’occasion des campagnes électorales que de nos autres manifestations. Les journalistes ont toujours été traités avec respect et dignité. Jamais un journaliste n’a été inquiété dans l’exercice de ses fonctions lors de ces grandes mobilisations, aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Au contraire, ils ont toujours bénéficié de la bienveillante attention des responsables du parti, des militants et des agents de maintien d’ordre.

L’UFDG, regrettant cette tragédie, avait  exhorté la justice guinéenne à ouvrir immédiatement les enquêtes à l’effet de situer les responsabilités. C’est le lieu de saluer la diligence avec laquelle la justice s’est saisie de ce dossier. Nous souhaitons que les enquêtes soient menées avec l’objectivité et la neutralité requises, sous l’œil vigilant de tous ; et nous nourrissons l’espoir que cette célérité nouvelle prévaudra désormais chaque fois que la vie d’un Guinéen, qui qu’il soit, sera arbitrairement ôtée. L’UFDG reste entièrement à la disposition des officiers de la police judiciaire chargés de l’enquête pour contribuer à la manifestation de la vérité.

L’UFDG reste disposée, comme par le passé, à favoriser le maintien d’un environnement sain permettant aux hommes de médias d’exercer librement et sereinement leur métier lors des manifestations du parti ».

Focus de guinee7.com

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